Toutefois les divergences apparaissent peu aprÚs la création du premier homme, Adam, et de la premiÚre femme, Eve. La conception judéo-chrétienne de la création d'Adam et Eve est exposée en détails dans GenÚse . Dieu leur a interdit a tous deux de manger des fruits de l'arbre interdit.
Ma femme, le sexe et la gloire de Dieu ‱ C. J. MahaneyPublished on Feb 16, 2016ExtraitBLF Éditions Eneffet, sans loi le pĂ©chĂ© est mort. 9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois; mais quand le commandement est venu, le pĂ©chĂ© a repris vie et moi, je suis mort. 10 Il s'est trouvĂ© que le commandement qui devait conduire Ă  la vie m'a conduit Ă  la mort. 11 En effet, le pĂ©chĂ©, saisissant l'occasion offerte par le commandement, m'a

Bonsoir, Voici un florilĂšge de citations de Nietzsche sur la femme. Il y a de quoi se rĂ©galer aussi bien pour ceux qui pensent qu'il est misogyne, que pour les dĂ©fenseurs d'un Nietzsche antifĂ©ministe mais adorateur de la femme, qu'il a trop idĂ©alisĂ©e. Bonne lecture "Le bonheur est une femme." "La femme est une surface qui mime la profondeur" "La femme est la seconde faute de Dieu" "La femme apprend Ă  haĂŻr dans la mesure oĂč elle dĂ©sapprend de charmer." "OĂč n’entrent en jeu ni amour ni haine, la femme n’est qu’une mĂ©diocre actrice." "Tu vas chez les femmes ? N'oublie pas le fouet ! " Zarathoustra Si les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quents » Les jeunes filles qui ne veulent devoir qu'Ă  l'attrait de leur jeunesse le moyen de pourvoir Ă  toute leur existence et dont l'adresse est encore soufflĂ©e par des mĂšres avisĂ©es ont juste le mĂȘme but que les courtisanes, sauf qu'elles sont plus malignes et plus malhonnĂȘtes » Humain, trop humain O Criton ! commande donc Ă  quelqu'un de mener ces femmes dehors ! » Les femmes, dit-il, veulent servir et y mettent leur bonheur ; et l'esprit libre veut n'ĂȘtre pas servi et y met son bonheur. » l'homme doit ĂȘtre Ă©levĂ© pour la guerre, la femme pour le dĂ©lassement du guerrier, tout le reste est folie » Les femmes deviennent par amour tout ce qu'elles sont dans l'idĂ©e des hommes dont elles sont aimĂ©es. » Le bonheur de l'homme, dit Zarathoustra, a nom je veux. Le bonheur de la femme a nom il veut. » au moment du mariage, on doit se poser cette question Crois-tu bien pouvoir t'entretenir avec cette femme jusqu'Ă  la vieillesse ? Tout le reste du mariage est transitoire, mais la plus grande partie de la vie commune est donnĂ©e Ă  la conversation. » "Le mariage met fin Ă  beaucoup de folies par une longue sottise." "VĂ©nĂ©rez la maternitĂ©, le pĂšre n'est jamais qu'un hasard" Toutes les femmes sont pleines de finesse lorsqu'il s'agit d'exagĂ©rer leur faiblesse, elles sont mĂȘme pleines d'ingĂ©niositĂ© Ă  inventer des faiblesses pour se donner l'apparence de fragiles ornements qu'un grain de poussiĂšre ferait souffrir. C'est ainsi qu'elles se dĂ©fendent contre la vigueur et le droit du plus fort. » George Sand n'est qu'une vache laitiĂšre au beau style » La femme parfaite, a-t-il dit, est un type plus Ă©levĂ© de l'humanitĂ© que l'homme parfait ; c'est aussi quelque chose de plus rare » "Souvent ! sans que l'on s'y attende ! — Combien d'hommes mariĂ©s ont vu venir le matin oĂč ils s'apercevaient que leur jeune femme Ă©tait ennuyeuse et se figurait le contraire ! Pour ne point parler de ces femmes dont la chair est prompte, mais l'esprit faible ! " "— Cette femme est belle et intelligente ; hĂ©las ! combien elle serait devenue plus intelligente si elle n'Ă©tait pas belle !" "Chez la femme tout est une Ă©nigme mais il y a un mot Ă  cet Ă©nigme ce mot est grossesse." "L'homme est pour la femme un moyen le but est toujours l'enfant. Mais qu'est la femme pour l'homme ?" "L'homme vĂ©ritable veut deux choses le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux. " " je le rĂ©pĂšte, on ne fonde pas le mariage sur l'amour », — on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s, sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en petite souverainetĂ©, qui a besoin des enfants et des hĂ©ritiers pour maintenir, physiologiquement aussi, en mesure acquise de puissance, d'influence, de richesse, pour prĂ©parer de longues tĂąches, une solidaritĂ© d'instinct entre les siĂšcles." "le danger pour l'artiste, pour l'homme de gĂ©nie - et ce sont eux les Juifs errants - le danger rĂ©side dans la femme les femmes aimantes sont leur perte. Presque personne n'a assez de caractĂšre pour ne pas se laisser corrompre - sauver », quand il se sent traitĂ© comme un dieu, - il condescend aussitĂŽt jusqu'Ă  la femme. - L'homme est lĂąche devant tout ce qui est Ă©ternellement fĂ©minin c'est ce que savent les petites femmes. - Dans beaucoup de cas d'amour fĂ©minin, et peut-ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dans les plus cĂ©lĂšbres, - l'amour n'est autre chose qu'un parasitisme plus raffinĂ©, un moyen de se nicher dans une Ăąme Ă©trangĂšre, parfois mĂȘme dans une chair Ă©trangĂšre - hĂ©las ! combien souvent au dĂ©pens de l'hĂŽte ! " Les femmes peuvent-elles d'une façon gĂ©nĂ©rale ĂȘtre justes, Ă©tant si accoutumĂ©es Ă  aimer, Ă  prendre d'abord des sentiments pour ou contre? C'est d'abord pour cela qu'elles sont rarement Ă©prises des choses, plus souvent des personnes... » Les jeunes filles inexpĂ©rimentĂ©es se flattent de l'idĂ©e qu'il est en leur pouvoir de faire le bonheur d'un homme; plus tard, elles apprennent que cela Ă©quivaut Ă  dĂ©prĂ©cier un homme en admettant qu'il ne faut qu'une jeune fille pour faire son bonheur. » Ainsi j'arrive, moi aussi, Ă  ce principe dans ce qui touche aux hautes spĂ©culations philosophiques tous les gens mariĂ©s sont suspects. » " Des femmes peuvent trĂ©s bien lier amitiĂ© avec un homme, mais pour la maintenir, il y faut peut-ĂȘtre le concours d'une petite antipathie physique " "La femme n'est pas encore capable d'amitiĂ© elle ne connaĂźt que l'amour." citation peu sĂ»re "N’aimer qu’un seul est barbarie, car c’est au dĂ©triment de tous les autres. FĂ»t-ce l’amour de Dieu."

I Présentation de l'auteur Gustave Flaubert, (né à Rouen le 12 Décembre 1821, et mort à Canteleu le 8 Mai 1880) est un écrivain français de la seconde moitié du XIXe siÚcle. Il a marqué la littérature par son regard réaliste sur les comportements des individus et de la société. Il devient célÚbre grùce au scandale Madame Bovary, roman d'apprentissage. A
Les larmes de la pĂ©cheresse obtiennent le pardon Luc 7, 36-50Chers frĂšres et sƓurs, bonjour !Aujourd’hui nous voulons nous arrĂȘter sur un aspect de la misĂ©ricorde que le passage de l’Évangile-de-Luc, que nous venons d’écouter, illustre trĂšs bien. Il s’agit d’un fait qui est arrivĂ© Ă  JĂ©sus alors qu’il Ă©tait invitĂ© chez un pharisien prĂ©nommĂ© Simon. Ce dernier avait tenu Ă  accueillir JĂ©sus chez lui car il avait entendu dire du bien de lui comme d’un grand prophĂšte. Et tandis qu’ils Ă©taient assis Ă  table, une femme, connue en ville par tous comme Ă©tant une pĂ©cheresse, entra. Sans dire un mot, elle tomba aux pieds de JĂ©sus et Ă©clata en sanglots ; ses larmes arrosĂšrent les pieds de JĂ©sus et elle les essuya avec ses cheveux, puis les couvrit de baisers, les oignit avec une huile de parfum qu’elle avait diffĂ©rence est mise en Ă©vidence entre les deux personnages d’un cĂŽtĂ© Simon, le serviteur zĂ©lĂ© de la loi, de l’autre la femme pĂ©cheresse anonyme. Tandis que le premier juge les autres selon les apparences, la seconde exprime avec ses gestes la sincĂ©ritĂ© de son cƓur. Simon, bien qu’il ait invitĂ© JĂ©sus, ne veut pas se compromettre ni entraĂźner sa vie dans celle du MaĂźtre ; la femme, en revanche, s’adonne pleinement Ă  lui avec amour et pharisien ne conçoit pas que JĂ©sus puisse se laisser “contaminer” par les pĂ©cheurs. Il pense que, s’il Ă©tait rĂ©ellement un prophĂšte, il devrait les reconnaĂźtre et les tenir Ă©loignĂ©s pour ne pas ĂȘtre tĂąchĂ©, comme s’ils Ă©taient des lĂ©preux. Cette attitude est caractĂ©ristique d’une certaine façon d’entrevoir la religion, et alimentĂ©e par le fait que Dieu et le pĂ©chĂ© sont radicalement opposĂ©s. Mais la parole de Dieu nous enseigne Ă  distinguer entre le pĂ©chĂ© et le pĂ©cheur il ne faut pas faire de compromis avec le pĂ©chĂ©, alors que les pĂ©cheurs – c’est-Ă -dire nous tous ! – nous sommes comme des malades, qui doivent ĂȘtre soignĂ©s, et pour les soigner il faut que le mĂ©decin s’approche d’eux, les ausculte et les touche. Et naturellement le malade doit, pour ĂȘtre guĂ©ri, reconnaĂźtre avoir besoin du mĂ©decin !Entre le pharisien et la femme pĂ©cheresse, JĂ©sus prend position pour cette derniĂšre. JĂ©sus, libre de tout prĂ©jugĂ© qui empĂȘche la manifestation de la misĂ©ricorde, la laisse faire. Lui, le Saint de Dieu, se laisse toucher par elle sans craindre d’ĂȘtre contaminĂ©. JĂ©sus est libre, parce qu’il est proche de Dieu qui est PĂšre misĂ©ricordieux. Cette proximitĂ© donne Ă  JĂ©sus la libertĂ©. C’est parce qu’il entre en relation avec elle, que JĂ©sus met fin Ă  cette condition d’isolement Ă  laquelle le jugement sans pitiĂ© du pharisien et de ses concitoyens – qui l’exploitaient – la condamnait. Tes pĂ©chĂ©s sont remis » v. 48. La femme peut dĂ©sormais aller “en paix”. Le Seigneur a vu la sincĂ©ritĂ© de sa foi et de sa conversion ; ainsi, devant tout le monde, il proclame Ta foi t’a sauvĂ©e » v. 50. D’un cĂŽtĂ©, l’hypocrisie du docteur de la loi, de l’autre la sincĂ©ritĂ©, l’humilitĂ© et la foi de la sommes tous pĂ©cheurs, mais de nombreuses fois, nous tombons dans la tentation de l’hypocrisie, de se croire meilleurs que les autres et nous disons “Regarde ton pĂ©chĂ©â€Šâ€. Nous tous devons regarder, au contraire, notre pĂ©chĂ©, nos chutes, nos fautes et regarder vers le Seigneur. Voici la voie du salut le rapport entre le “moi” pĂ©cheur et le Seigneur. Si, moi, je me considĂšre juste, ce rapport de salut ne se donne ce moment, une stupĂ©faction, plus grande encore, saisit tous les invitĂ©s Qui est-il celui-lĂ  qui va jusqu’à remettre les pĂ©chĂ©s ? » v. 49. JĂ©sus ne donne pas une rĂ©ponse explicite, mais la conversion de la pĂ©cheresse s’accomplit devant les yeux de tous et fait resplendir en lui la puissance de la misĂ©ricorde de Dieu, capable de transformer les femme pĂ©cheresse nous enseigne le lien qui existe entre foi, amour et reconnaissance. Ses pĂ©chĂ©s, ses nombreux pĂ©chĂ©s » lui ont Ă©tĂ© remis parce qu’elle a montrĂ© beaucoup d’amour ; mais celui Ă  qui on remet peu montre peu d’amour » v. 47. Simon, lui-mĂȘme, doit admettre que celui qui aime le plus est celui Ă  qui a Ă©tĂ© remis le plus. Dieu nous a placĂ©s, tous, dans le mĂȘme mystĂšre de misĂ©ricorde ; et c’est Ă  partir de cet amour, qui nous prĂ©cĂšde toujours, que nous apprenons Ă  aimer. Comme le rappelle saint Paul En Christ nous trouvons la rĂ©demption, par son sang, la rĂ©mission des fautes, selon la richesse de sa grĂące, qu’il nous a prodiguĂ©e, en toute sagesse et intelligence » Ep 1, 7-8. Dans ce texte, le mot “grĂące” est pratiquement synonyme de misĂ©ricorde, et est associĂ© Ă  “richesse”, c’est-Ă -dire au-delĂ  de notre attente, afin que se rĂ©alise le projet de salut que Dieu a pour chacun de frĂšres, soyons reconnaissants du don de la foi, remercions le Seigneur de son amour si grand et immĂ©ritĂ© ! Permettons que l’amour du Christ se dĂ©verse en nous le disciple puise Ă  cet amour et prend racine Ă  partir de lui. Chacun peut se nourrir et s’alimenter de cet amour. De mĂȘme, dans l’amour reconnaissant que nous reversons Ă  notre tour, sur nos frĂšres, nos maisons, en famille, dans la sociĂ©tĂ©, nous communiquons Ă  tous la misĂ©ricorde du Seigneur. LĂ©quipe HVKL Mission accepte toute invitation pour ceux qui ont soif de la Parole de Dieu. JĂ©sus est le chemin la vie et la vĂ©ritĂ©, notre mission est de faire connaĂźtre au monde l'Évangile. Nous sommes aussi prĂȘts Ă  collaborer avec les Églises et tout ministĂšre qui sont au service de la TrinitĂ© ! Nous vous prions de bien prendre en compte l'enseignement qui
Chapitre 32 La fureur de Dieu est menĂ©e Ă  son terme 1. Que se sera-​t-​il passĂ© lorsque les sept bols auront Ă©tĂ© complĂštement vidĂ©s, et quelles questions se posent maintenant Ă  propos des bols ? JEAN a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© les anges chargĂ©s de verser les sept bols. Les plaies qui rĂ©sultent du versement de ces bols, nous dit-​il, sont “ les derniĂšres, parce que par leur moyen la fureur de Dieu est menĂ©e Ă  son terme ”. RĂ©vĂ©lation 151 ; 161. Ces plaies, qui rĂ©vĂšlent les sanctions prises par JĂ©hovah Ă  cause de la mĂ©chancetĂ© qui rĂšgne sur la terre, doivent ĂȘtre complĂštement dĂ©versĂ©es. Alors les jugements de Dieu auront Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s et le monde de Satan ne sera plus. Que laissent donc prĂ©sager ces plaies pour l’humanitĂ© et pour les chefs de l’actuel systĂšme mĂ©chant ? Que peuvent faire les chrĂ©tiens pour ne pas ĂȘtre frappĂ©s par elles avec le prĂ©sent monde condamnĂ© ? Ce sont lĂ  des questions capitales, auxquelles il faut rĂ©pondre dĂšs maintenant. À coup sĂ»r, tous ceux qui attendent avec impatience le triomphe de la justice vont prĂȘter grand intĂ©rĂȘt Ă  ce que Jean voit maintenant. La colĂšre de JĂ©hovah contre “ la terre ” 2. Qu’arrive-​t-​il lorsque le premier ange verse son bol sur la terre, et que symbolise “ la terre ” ? 2 Le premier ange entre en action. “ Et le premier s’en est allĂ© et a versĂ© son bol sur la terre. Et un ulcĂšre pernicieux et malin est venu sur les hommes qui avaient la marque de la bĂȘte sauvage et qui adoraient son image. ” RĂ©vĂ©lation 162. Comme dans le rĂ©cit relatif Ă  la premiĂšre sonnerie de trompette, “ la terre ” dont il est question ici symbolise le systĂšme politique apparemment stable que Satan a commencĂ© Ă  construire sur la terre au temps de Nimrod, il y a plus de 4 000 ans. — RĂ©vĂ©lation 87. 3. a De quelle façon de nombreux gouvernements exigent-​ils de leurs sujets une soumission qui Ă©quivaut Ă  un culte ? b Quelle organisation les nations ont-​elles substituĂ©e au Royaume de Dieu, et qu’arrive-​t-​il Ă  ceux qui l’adorent ? 3 En ces derniers jours, de nombreux gouvernements exigent de leurs sujets une soumission qui Ă©quivaut Ă  un culte ; ils soutiennent que l’État doit ĂȘtre Ă©levĂ© au-dessus de Dieu ou de toute autre allĂ©geance 2 TimothĂ©e 31 ; voir Luc 2025 ; Jean 1915. Depuis 1914, il est devenu courant que les nations appellent leur jeunesse sous les drapeaux pour qu’elle livre, ou soit prĂȘte Ă  livrer, le genre de guerre totale qui a tant ensanglantĂ© les pages de l’histoire moderne. Pendant le jour du Seigneur, les nations ont Ă©galement substituĂ© au Royaume de Dieu l’image de la bĂȘte — la SociĂ©tĂ© des Nations, puis l’organisation qui lui a succĂ©dĂ©, les Nations unies. Quel blasphĂšme de proclamer, comme certains des derniers papes, que cette organisation humaine est l’unique espoir de paix pour les nations ! Ne s’oppose-​t-​elle pas farouchement au Royaume de Dieu ? Ceux qui l’adorent deviennent spirituellement impurs, couverts d’ulcĂšres, tout comme le furent au sens littĂ©ral les Égyptiens qui s’opposĂšrent Ă  JĂ©hovah aux jours de MoĂŻse. — Exode 910, 11. 4. a Que souligne avec force le contenu du premier bol de la fureur de Dieu ? b Comment JĂ©hovah considĂšre-​t-​il ceux qui acceptent la marque de la bĂȘte sauvage ? 4 Le contenu du premier bol souligne avec force dans quelle alternative se trouvent les humains encourir la dĂ©sapprobation du monde, ou encourir l’indignation de JĂ©hovah. On les force Ă  accepter la marque de la bĂȘte sauvage, afin que “ personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bĂȘte sauvage ou le nombre de son nom ”. RĂ©vĂ©lation 1316, 17. Mais il faut en payer le prix ! En effet, aux yeux de JĂ©hovah, ceux qui acceptent cette marque sont comme frappĂ©s d’“ un ulcĂšre pernicieux et malin ”. Depuis 1922, ils ont Ă©tĂ© marquĂ©s publiquement, parce qu’ils ont rejetĂ© le Dieu vivant. Leurs projets politiques Ă©chouent et ils sont en proie Ă  l’angoisse. Ils sont impurs sur le plan spirituel. À moins qu’ils ne se repentent, cette maladie pernicieuse ’ leur sera fatale, car le jour de jugement de JĂ©hovah est lĂ . On ne peut ĂȘtre neutre ou bien on appartient au systĂšme de choses actuel, ou bien on sert JĂ©hovah au cĂŽtĂ© de son Christ. — Luc 1123 ; voir Jacques 44. La mer devient du sang 5. a Que se passe-​t-​il lorsque le deuxiĂšme bol est versĂ© ? b Comment JĂ©hovah considĂšre-​t-​il les humains qui se trouvent dans la mer symbolique ? 5 C’est maintenant au tour du deuxiĂšme bol de la fureur de Dieu d’ĂȘtre versĂ©. Que va-​t-​il en rĂ©sulter pour les humains ? Jean nous dit “ Et le deuxiĂšme a versĂ© son bol dans la mer. Et elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute Ăąme vivante est morte, oui les choses qui Ă©taient dans la mer. ” RĂ©vĂ©lation 163. Comme la deuxiĂšme sonnerie de trompette, ce bol a pour cible “ la mer ”, la masse agitĂ©e et rebelle des humains Ă©loignĂ©s de JĂ©hovah IsaĂŻe 5720, 21 ; RĂ©vĂ©lation 88, 9. Aux yeux de JĂ©hovah, cette “ mer ” est semblable Ă  du sang ; aucune crĂ©ature ne peut y vivre. C’est pourquoi les chrĂ©tiens ne doivent pas faire partie du monde Jean 1714. Le versement du deuxiĂšme bol de la fureur de Dieu rĂ©vĂšle que tous les humains qui se trouvent dans cette mer sont morts aux yeux de JĂ©hovah. En raison du principe de la responsabilitĂ© collective, ils sont coupables d’avoir versĂ© une Ă©norme quantitĂ© de sang innocent. Par consĂ©quent, ils seront mis Ă  mort par les forces d’exĂ©cution de JĂ©hovah, lorsque le jour de sa colĂšre arrivera. — RĂ©vĂ©lation 1917, 18 ; voir ÉphĂ©siens 21 ; Colossiens 213. Dieu leur donne du sang Ă  boire 6. Que se passe-​t-​il lorsque le troisiĂšme bol est versĂ©, et quelles paroles viennent d’un ange, puis de l’autel ? 6 Comme la troisiĂšme sonnerie de trompette, le troisiĂšme bol de la fureur de Dieu touche les sources d’eaux potables. “ Et le troisiĂšme a versĂ© son bol dans les fleuves et les sources des eaux. Et ils sont devenus du sang. Et j’ai entendu l’ange des eaux dire Toi, Celui qui est et qui Ă©tait, le FidĂšle, tu es juste, parce que tu as rendu ces dĂ©cisions, parce qu’ils ont versĂ© le sang des saints et des prophĂštes, et tu leur as donnĂ© du sang Ă  boire. Ils le mĂ©ritent. ’ Et j’ai entendu l’autel dire Oui, JĂ©hovah Dieu, le Tout-Puissant, vraies et justes sont tes dĂ©cisions judiciaires. ’ ” — RĂ©vĂ©lation 164-7. 7. Que reprĂ©sentent “ les fleuves et les sources des eaux ” ? 7 Ces fleuves et sources des eaux ’ reprĂ©sentent les prĂ©tendues sources de conseils et de sagesse acceptĂ©es par le monde, comme les philosophies politiques, Ă©conomiques, scientifiques, culturelles, sociales et religieuses qui guident les hommes dans leurs actions et leurs dĂ©cisions. Au lieu de se tourner vers JĂ©hovah, la Source de la vie, pour connaĂźtre la vĂ©ritĂ© vivifiante, les hommes se sont creusĂ© des citernes crevassĂ©es ’ et se sont abreuvĂ©s de “ la sagesse de ce monde [qui] est sottise auprĂšs de Dieu ”. — JĂ©rĂ©mie 213 ; 1 Corinthiens 119 ; 26 ; 319 ; Psaume 369. 8. De quelles façons l’humanitĂ© s’est-​elle rendue coupable d’effusions de sang ? 8 Ces “ eaux ” polluĂ©es ont conduit les hommes Ă  se rendre coupables de meurtres, par exemple en les incitant Ă  verser des flots de sang au cours des guerres qui, au siĂšcle dernier, ont fait plus de cent millions de morts. Au sein de la chrĂ©tientĂ© particuliĂšrement, oĂč les deux guerres mondiales ont Ă©clatĂ©, les hommes ont eu “ hĂąte de verser le sang innocent ”, y compris celui des tĂ©moins de Dieu eux-​mĂȘmes IsaĂŻe 597 ; JĂ©rĂ©mie 234. L’humanitĂ© s’est aussi chargĂ©e de sang en faisant mauvais usage d’énormes quantitĂ©s de sang pour procĂ©der Ă  des transfusions, en violation des justes lois de JĂ©hovah GenĂšse 93-5 ; LĂ©vitique 1714 ; Actes 1528, 29. Cela leur a dĂ©jĂ  valu de rĂ©colter le malheur, les transfusions ayant multipliĂ© les cas de sida, d’hĂ©patite et d’autres maladies. Ces transgresseurs recevront bientĂŽt la rĂ©tribution intĂ©grale qui leur est due pour toutes les effusions de sang dont ils se sont rendus coupables quand ils subiront le chĂątiment suprĂȘme en Ă©tant foulĂ©s dans “ le grand pressoir de la fureur de Dieu ”. — RĂ©vĂ©lation 1419, 20. 9. Qu’inclut le versement du troisiĂšme bol ? 9 Aux jours de MoĂŻse, lorsque l’eau du Nil a Ă©tĂ© changĂ©e en sang, les Égyptiens ont pu survivre en cherchant de l’eau ailleurs Exode 724. Par contre, aujourd’hui, pendant la plaie spirituelle correspondante, on ne peut trouver d’eaux vivifiantes nulle part dans le monde de Satan. Le versement du troisiĂšme bol inclut la proclamation selon laquelle “ les fleuves et les sources des eaux ” du monde sont comparables Ă  du sang, entraĂźnant la mort spirituelle de tous ceux qui en boivent. À moins de se tourner vers JĂ©hovah, on encourt sa condamnation. — Voir ÉzĂ©kiel 3311. 10. Que rĂ©vĂšle “ l’ange des eaux ”, et quel tĂ©moignage “ l’autel ” ajoute-​t-​il ? 10 “ L’ange des eaux ”, c’est-Ă -dire l’ange qui verse son bol sur les eaux, magnifie JĂ©hovah comme le Juge de l’univers, dont les dĂ©cisions justes sont sans appel. Cet ange dit donc Ă  propos de ce jugement “ Ils le mĂ©ritent. ” Il a sans doute Ă©tĂ© personnellement tĂ©moin des meurtres et de la cruautĂ© que les faux enseignements et les philosophies du monde mĂ©chant ont provoquĂ©s au fil des siĂšcles. Il sait donc que la dĂ©cision judiciaire de JĂ©hovah est juste. MĂȘme “ l’autel ” de Dieu se fait entendre. En RĂ©vĂ©lation 69, 10, il est dit que les Ăąmes de ceux qui ont Ă©tĂ© martyrisĂ©s se trouvent au pied de cet autel. “ L’autel ” ajoute donc un puissant tĂ©moignage relatif Ă  la justice des dĂ©cisions de JĂ©hovah*. Il convient Ă  coup sĂ»r que ceux qui ont versĂ© et utilisĂ© abusivement tant de sang soient eux-​mĂȘmes forcĂ©s Ă  en boire, obligation qui symbolise leur exĂ©cution par JĂ©hovah. Le soleil brĂ»le les hommes par le feu 11. Sur quoi le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu est-​il versĂ©, et que se passe-​t-​il alors ? 11 Le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu concerne le soleil. Jean nous dit “ Et le quatriĂšme a versĂ© son bol sur le soleil ; et au soleil on a accordĂ© de brĂ»ler les hommes par le feu. Et les hommes ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s par une grande chaleur, mais ils ont blasphĂ©mĂ© le nom de Dieu, qui a le pouvoir sur ces plaies, et ils ne se sont pas repentis pour lui rendre gloire. ” — RĂ©vĂ©lation 168, 9. 12. Qu’est-​ce que le “ soleil ” du prĂ©sent monde, et qu’est-​il accordĂ© de faire Ă  ce soleil symbolique ? 12 De nos jours, Ă  l’achĂšvement du systĂšme de choses, les frĂšres spirituels de JĂ©sus resplendissent comme le soleil dans le royaume de leur PĂšre ’. Matthieu 1340, 43. JĂ©sus lui-​mĂȘme est “ le soleil de la justice ”. Malaki 42. Toutefois, l’humanitĂ© a son propre “ soleil ” ses dirigeants qui tentent de resplendir en opposition au Royaume de Dieu. La quatriĂšme sonnerie de trompette a proclamĂ© que le soleil, la lune et les Ă©toiles ’ situĂ©s dans les cieux de la chrĂ©tientĂ© sont en rĂ©alitĂ© des sources d’obscuritĂ©, et non de lumiĂšre RĂ©vĂ©lation 812. Le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu indique maintenant que le “ soleil ” du monde dĂ©gagerait une chaleur insupportable. Les humains considĂ©rĂ©s comme des chefs comparables au soleil brĂ»leraient ’ l’humanitĂ©. C’est lĂ  ce qu’il serait accordĂ© de faire au soleil symbolique. En d’autres termes, JĂ©hovah permettrait que ces souffrances fassent partie de son jugement ardent sur l’humanitĂ©. Mais de quelle façon les hommes ont-​ils Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s ? 13. De quelle façon les dirigeants du monde comparables au soleil ont-​ils brĂ»lĂ© ’ l’humanitĂ© ? 13 AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, les dirigeants du monde ont fondĂ© la SociĂ©tĂ© des Nations en vue d’assurer la sĂ©curitĂ© du monde, mais leurs efforts ont Ă©tĂ© vains. D’autres formes de gouvernement ont donc Ă©tĂ© essayĂ©es, le fascisme et le nazisme par exemple. Le communisme, lui, a continuĂ© de s’étendre. Mais au lieu d’amĂ©liorer le sort de l’humanitĂ©, les chefs comparables au soleil appartenant Ă  ces systĂšmes politiques se sont mis Ă  la brĂ»ler par une grande chaleur ’. Les guerres d’Espagne, d’Éthiopie et de Mandchourie ont conduit Ă  la Seconde Guerre mondiale. Comme le montrent les pages de l’histoire moderne, les dictateurs Mussolini, Hitler et Staline ont Ă©tĂ© directement ou indirectement responsables de la mort de dizaines de millions de personnes, dont beaucoup de leurs concitoyens. Plus rĂ©cemment, des conflits internationaux ou des guerres civiles ont brĂ»lĂ© ’ les habitants de pays comme le ViĂȘt Nam, le Cambodge, l’Iran, le Liban et l’Irlande, ainsi que ceux de nations d’AmĂ©rique latine et d’Afrique. Il faut ajouter Ă  tout cela la lutte que se livrent les superpuissances, dont les terribles armes nuclĂ©aires sont capables de rĂ©duire en cendres tous les humains. En ces derniers jours, l’humanitĂ© a sans conteste Ă©tĂ© exposĂ©e au “ soleil ” brĂ»lant que sont ses dirigeants iniques. Le versement du quatriĂšme bol de la fureur de Dieu a mis en lumiĂšre ces faits historiques, et le peuple de Dieu les a proclamĂ©s dans le monde entier. 14. Qu’est-​ce que les TĂ©moins de JĂ©hovah ont toujours prĂ©sentĂ© comme l’unique solution aux problĂšmes de l’humanitĂ©, mais quel accueil les hommes en gĂ©nĂ©ral ont-​ils fait Ă  ce message ? 14 Les TĂ©moins de JĂ©hovah ont toujours affirmĂ© que les problĂšmes dĂ©concertants de l’humanitĂ© ne seront rĂ©solus que par le Royaume de Dieu, au moyen duquel JĂ©hovah prĂ©voit de sanctifier son nom Psaume 834, 17, 18 ; Matthieu 69, 10. Toutefois, dans son ensemble, l’humanitĂ© fait la sourde oreille Ă  ce message. Non seulement beaucoup rejettent le Royaume, mais ils blasphĂšment aussi le nom de Dieu, tout comme Pharaon quand il refusa de reconnaĂźtre la souverainetĂ© de JĂ©hovah Exode 18-10 ; 52. Puisqu’ils ne prĂȘtent aucun intĂ©rĂȘt au Royaume messianique, ces opposants souffrent par leur propre faute de la chaleur torride de leur “ soleil ”, la domination humaine oppressive. Le trĂŽne de la bĂȘte sauvage 15. a Sur quoi le cinquiĂšme bol est-​il versĂ© ? b Qu’est-​ce que “ le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ”, et qu’inclut le versement de ce bol sur ce trĂŽne ? 15 Sur quoi l’ange suivant verse-​t-​il son bol ? “ Et le cinquiĂšme a versĂ© son bol sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage. ” RĂ©vĂ©lation 1610a. “ La bĂȘte sauvage ” est le systĂšme politique de Satan. Ce systĂšme n’a pas un vĂ©ritable trĂŽne, pas plus que la bĂȘte sauvage elle-​mĂȘme n’est un animal rĂ©el. La mention d’un trĂŽne montre cependant que la bĂȘte sauvage exerce un pouvoir royal sur les hommes, ce qui s’harmonise avec le fait que chacune des cornes de la bĂȘte porte un diadĂšme royal. En rĂ©alitĂ©, “ le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ” est le fondement, ou la source, de ce pouvoir*. La Bible rĂ©vĂšle la vĂ©ritable origine du pouvoir royal de la bĂȘte sauvage quand elle dit que “ le dragon a donnĂ© Ă  la bĂȘte sa puissance et son trĂŽne et un grand pouvoir ”. RĂ©vĂ©lation 131, 2 ; 1 Jean 519. Ainsi, le versement du bol sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage implique une proclamation qui dĂ©voile le rĂŽle vĂ©ritable que Satan a jouĂ© et joue encore pour soutenir la bĂȘte sauvage. 16. a Qu’elles en soient conscientes ou non, qui les nations servent-​elles ? Expliquez. b Comment le monde reflĂšte-​t-​il la personnalitĂ© de Satan ? c Quand le trĂŽne de la bĂȘte sauvage sera-​t-​il renversĂ© ? 16 Qu’est-​ce qui assure la pĂ©rennitĂ© des relations existant entre Satan et les nations ? Lorsque Satan a tentĂ© JĂ©sus, il lui a montrĂ© en vision tous les royaumes du monde et lui a offert “ tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes ”, mais Ă  une condition qu’il fasse tout d’abord un acte d’adoration devant lui Luc 45-7. Peut-​on imaginer que les gouvernements du monde reçoivent leur pouvoir Ă  moindre prix ? Certainement pas. Selon la Bible, Satan est le dieu de ce systĂšme de choses ; par consĂ©quent, qu’elles en soient conscientes ou non, les nations le servent 2 Corinthiens 43, 4*. Cette situation transparaĂźt dans la structure du prĂ©sent systĂšme mondial, qui repose sur le nationalisme Ă©troit, la haine et l’égoĂŻsme. Il est organisĂ© comme Satan le dĂ©sire de telle sorte qu’il reste sous sa coupe. La corruption politique, la soif du pouvoir, la diplomatie trompeuse, la course aux armements, tout cela reflĂšte la personnalitĂ© abjecte du Diable. Le monde adhĂšre aux normes injustes de Satan, faisant ainsi de lui son dieu. Le trĂŽne de la bĂȘte sauvage sera renversĂ© quand cette bĂȘte sera exĂ©cutĂ©e et que la Semence de la femme de Dieu jettera finalement Satan lui-​mĂȘme dans l’abĂźme. — GenĂšse 315 ; RĂ©vĂ©lation 1920, 21 ; 201-3. TĂ©nĂšbres et douleur rongeante 17. a Quel rapport y a-​t-​il entre le versement du cinquiĂšme bol et les tĂ©nĂšbres spirituelles qui ont toujours enveloppĂ© le royaume de la bĂȘte sauvage ? b Que font les hommes lorsque le cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu est versĂ© ? 17 Depuis son origine, le royaume de la bĂȘte sauvage est dans les tĂ©nĂšbres spirituelles. Voir Matthieu 812 ; ÉphĂ©siens 611, 12. Le cinquiĂšme bol dĂ©clenche une proclamation publique accrue relative Ă  ces tĂ©nĂšbres. Il rend celles-ci plus remarquables encore ; en effet, ce bol de la fureur de Dieu est versĂ© sur le trĂŽne mĂȘme de la bĂȘte sauvage symbolique. “ Et son royaume est devenu entĂ©nĂ©brĂ©, et ils se rongeaient la langue de douleur, mais ils ont blasphĂ©mĂ© le Dieu du ciel pour leurs douleurs et pour leurs ulcĂšres, et ils ne se sont pas repentis de leurs Ɠuvres. ” — RĂ©vĂ©lation 1610b, 11. 18. Quel point commun y a-​t-​il entre la cinquiĂšme sonnerie de trompette et le cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu ? 18 La cinquiĂšme sonnerie de trompette n’a pas Ă©tĂ© exactement semblable au cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu, puisque, pour sa part, elle a annoncĂ© une plaie de sauterelles. Remarquons toutefois le phĂ©nomĂšne qui s’ajoute Ă  cette plaie l’air et le soleil sont entĂ©nĂ©brĂ©s RĂ©vĂ©lation 92-5. Par ailleurs, voici ce que nous lisons en Exode 1014, 15 Ă  propos des sauterelles au moyen desquelles JĂ©hovah a frappĂ© l’Égypte “ Elles furent trĂšs pesantes. Avant elles il n’en avait jamais paru de cette maniĂšre, des sauterelles comme celles-ci, et aprĂšs elles il n’en paraĂźtra jamais de cette maniĂšre. Elles couvrirent alors la surface visible de tout le pays, et le pays s’obscurcit. ” Oui, le pays fut plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres. De nos jours, les tĂ©nĂšbres spirituelles du monde ne sont devenues que trop Ă©videntes Ă  la suite de la sonnerie de la cinquiĂšme trompette et du versement du cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu. Le message mordant proclamĂ© par le nuage de sauterelles actuel cause tourments et douleurs aux mĂ©chants qui “ ont mieux aimĂ© les tĂ©nĂšbres que la lumiĂšre ”. — Jean 319. 19. ConformĂ©ment Ă  RĂ©vĂ©lation 1610, 11, que se passe-​t-​il lorsque Satan est dĂ©masquĂ© comme le dieu de ce systĂšme de choses ? 19 Étant le chef du monde, Satan a causĂ© bien des malheurs et des souffrances. Famines, guerres, violence, criminalitĂ©, toxicomanie, immoralitĂ©, maladies sexuellement transmissibles, malhonnĂȘtetĂ© et hypocrisie religieuse — ce ne sont lĂ  que quelques-unes des caractĂ©ristiques du systĂšme de choses satanique. Voir Galates 519-21. MalgrĂ© tout, le fait que Satan soit dĂ©masquĂ© comme Ă©tant le dieu de ce systĂšme de choses embarrasse ceux qui vivent selon ses principes et leur cause des souffrances. Ils se rongent la langue de douleur ’, notamment au sein de la chrĂ©tientĂ©. Beaucoup s’irritent de ce que la vĂ©ritĂ© dĂ©nonce leur mode de vie. Certains voient en elle une menace et ils persĂ©cutent ceux qui la proclament. Ils rejettent le Royaume de Dieu et dĂ©nigrent le saint nom de JĂ©hovah. Comme on rĂ©vĂšle au grand jour que, sur le plan religieux, ils sont malades, couverts d’ulcĂšres, ils blasphĂšment le Dieu du ciel. Non, ils ne se repentent pas de leurs Ɠuvres ’. Nous ne pouvons donc pas nous attendre Ă  assister Ă  une conversion gĂ©nĂ©rale avant la fin de ce systĂšme de choses. — IsaĂŻe 326. Le fleuve Euphrate est dessĂ©chĂ© 20. De quelle façon la sixiĂšme sonnerie de trompette et le versement du sixiĂšme bol affectent-​ils l’Euphrate ? 20 La sixiĂšme sonnerie de trompette a annoncĂ© la libĂ©ration des “ quatre anges qui sont liĂ©s prĂšs du grand fleuve Euphrate ”. RĂ©vĂ©lation 914. Sur le plan historique, c’est Babylone qui Ă©tait la grande ville bĂątie sur l’Euphrate. Et, en 1919, la libĂ©ration des “ quatre anges ” symboliques a Ă©tĂ© suivie d’une chute grave de Babylone la Grande RĂ©vĂ©lation 148. Il est donc intĂ©ressant de noter que le sixiĂšme bol de la fureur de Dieu affecte lui aussi l’Euphrate “ Et le sixiĂšme a versĂ© son bol sur le grand fleuve Euphrate, et son eau s’est dessĂ©chĂ©e, pour que le chemin soit prĂ©parĂ© pour les rois venant du soleil levant. ” RĂ©vĂ©lation 1612. C’est lĂ  encore une mauvaise nouvelle pour Babylone la Grande ! 21, 22. a En ce qui concerne Babylone, comment les eaux protectrices de l’Euphrate se sont-​elles dessĂ©chĂ©es en 539 avant notre Ăšre ? b Que sont les “ eaux ” sur lesquelles Babylone la Grande est assise, et en quel sens ces eaux symboliques sont-​elles dĂ©jĂ  en train de se dessĂ©cher ? 21 À son apogĂ©e, la Babylone antique comptait beaucoup sur les eaux abondantes de l’Euphrate pour assurer sa dĂ©fense. Mais en 539 avant notre Ăšre, ces eaux se dessĂ©chĂšrent quand le chef perse Cyrus les dĂ©tourna de leur cours, ce qui permit aux rois du “ soleil levant ” de l’est, Cyrus le Perse et Darius le MĂšde, de pĂ©nĂ©trer dans Babylone et de la conquĂ©rir. À ce moment crucial, l’Euphrate n’assura donc pas la dĂ©fense de la grande ville IsaĂŻe 4427–457 ; JĂ©rĂ©mie 5136. Un malheur semblable doit arriver Ă  la Babylone moderne, le systĂšme mondial de la fausse religion. 22 Babylone la Grande “ est assise sur les eaux nombreuses ”. Selon RĂ©vĂ©lation 171, 15, ces eaux symbolisent “ des peuples, et des foules, et des nations, et des langues ”, les masses de fidĂšles qu’elle a considĂ©rĂ©es comme une protection. Mais ces “ eaux ” sont en train de se dessĂ©cher ! En Europe occidentale, oĂč la religion exerçait naguĂšre une grande influence, des centaines de millions de personnes se sont ouvertement dĂ©tachĂ©es de la religion. Dans certains pays, pendant des annĂ©es l’objectif dĂ©clarĂ© Ă©tait de supprimer l’influence de la religion, et la population n’a rien fait pour prendre sa dĂ©fense. Pareillement, lorsque l’heure de la destruction arrivera pour Babylone la Grande, ses fidĂšles, de moins en moins nombreux, ne seront d’aucune protection pour elle RĂ©vĂ©lation 1716. Bien qu’elle revendique plusieurs milliards de membres, Babylone la Grande se retrouvera sans dĂ©fense face aux “ rois venant du soleil levant ”. 23. a Qui Ă©taient les rois venant du “ soleil levant ” en 539 avant notre Ăšre ? b Qui sont “ les rois du soleil levant ” durant le jour du Seigneur, et de quelle façon dĂ©truiront-​ils Babylone la Grande ? 23 Qui sont ces rois ? En 539 avant notre Ăšre, ce furent Darius le MĂšde et Cyrus le Perse, que JĂ©hovah utilisa pour conquĂ©rir la ville antique de Babylone. À notre Ă©poque, durant le jour du Seigneur, les fausses religions de Babylone la Grande seront Ă©galement dĂ©truites par les dirigeants humains, mais, cette fois encore, il s’agira d’un jugement divin. Ce sont en effet JĂ©hovah Dieu et JĂ©sus Christ, “ les rois venant du soleil levant ”, qui auront mis au cƓur de ces chefs humains la “ pensĂ©e ” de s’attaquer Ă  Babylone la Grande et de la dĂ©truire complĂštement RĂ©vĂ©lation 1716, 17. Le versement du sixiĂšme bol proclame publiquement que ce jugement est prĂšs d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©. 24. a Comment le contenu des six premiers bols de la fureur de JĂ©hovah a-​t-​il Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, et qu’en est-​il rĂ©sultĂ© ? b Avant de nous parler du dernier bol de la fureur de Dieu, que dĂ©voile la RĂ©vĂ©lation ? 24 Les six premiers bols de la fureur de JĂ©hovah contiennent un message qui fait rĂ©flĂ©chir. C’est pourquoi, aidĂ©s par les anges, les serviteurs terrestres de Dieu se dĂ©pensent beaucoup pour faire connaĂźtre le contenu de ces bols sur toute la terre. Ainsi, toutes les parties du systĂšme mondial de Satan sont averties comme il se doit, et JĂ©hovah donne Ă  chaque humain l’occasion de se tourner vers la justice et de rester en vie ÉzĂ©kiel 3314-16. Un dernier bol de la fureur de Dieu doit encore ĂȘtre versĂ©. Mais avant de nous en parler, la RĂ©vĂ©lation dĂ©voile comment Satan et ses agents terrestres s’efforcent de faire obstacle Ă  la proclamation des jugements de JĂ©hovah. Le rassemblement pour Har-MaguĂ©dĂŽn 25. a Que nous dit Jean Ă  propos des “ paroles inspirĂ©es ” impures qui ressemblent Ă  des grenouilles ? b De quelle façon une invasion de “ paroles inspirĂ©es impures ” comparables Ă  des grenouilles se produit-​elle durant le jour du Seigneur, et qu’en rĂ©sulte-​t-​il ? 25 Jean nous dit “ Et j’ai vu trois paroles inspirĂ©es impures qui ressemblaient Ă  des grenouilles sortir de la gueule du dragon et de la gueule de la bĂȘte sauvage et de la bouche du faux prophĂšte. Ce sont, en effet, des paroles inspirĂ©es par des dĂ©mons et qui accomplissent des signes, et elles sortent vers les rois de la terre habitĂ©e tout entiĂšre, pour les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. ” RĂ©vĂ©lation 1613, 14. Aux jours de MoĂŻse, JĂ©hovah fit s’abattre sur l’Égypte, dominĂ©e par Pharaon, une plaie repoussante de grenouilles, si bien que “ le pays devint puant ”. Exode 85-15. Durant le jour du Seigneur, il se produit Ă©galement une invasion rĂ©pugnante comparable Ă  celle des grenouilles, quoique provenant d’une autre source. Elle consiste en “ paroles inspirĂ©es impures ” d’origine satanique, qui symbolisent Ă  l’évidence la propagande visant Ă  manƓuvrer tous les chefs humains, “ les rois ”, afin qu’ils s’opposent Ă  JĂ©hovah Dieu. Satan s’assure ainsi qu’ils ne se laissent pas influencer par le versement des bols de la fureur de Dieu, mais qu’ils sont rĂ©solument rangĂ©s de son cĂŽtĂ© lors de “ la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. 26. a Quelles sont les trois sources de la propagande satanique ? b Qu’est-​ce que le “ faux prophĂšte ”, et comment le savons-​nous ? 26 Cette propagande vient du “ dragon ” Satan et de “ la bĂȘte sauvage ” l’organisation politique terrestre de Satan, crĂ©atures dont il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© question dans la RĂ©vĂ©lation. Mais qui est le “ faux prophĂšte ” ? Seul son nom est nouveau. PrĂ©cĂ©demment, la RĂ©vĂ©lation nous a dĂ©crit une bĂȘte sauvage qui avait deux cornes comme un agneau et qui accomplissait de grands signes devant la bĂȘte sauvage Ă  sept tĂȘtes. Cette crĂ©ature trompeuse agissait comme un prophĂšte pour cette bĂȘte sauvage. Elle encourageait le culte de la bĂȘte sauvage et a mĂȘme Ă©tĂ© jusqu’à dire de faire une image de celle-ci RĂ©vĂ©lation 1311-14. Cette bĂȘte sauvage qui a deux cornes comme un agneau doit dĂ©signer la mĂȘme chose que le faux prophĂšte mentionnĂ© maintenant. La preuve en est que selon la suite de la prophĂ©tie, tout comme la bĂȘte sauvage symbolique Ă  deux cornes, le faux prophĂšte accomplissait devant [la bĂȘte sauvage Ă  sept tĂȘtes] les signes par lesquels il Ă©garait ceux qui recevaient la marque de la bĂȘte sauvage et ceux qui adorent son image ’. — RĂ©vĂ©lation 1920. 27. a Quel avertissement opportun JĂ©sus Christ lui-​mĂȘme donne-​t-​il ? b Quelle mise en garde JĂ©sus a-​t-​il faite quand il Ă©tait sur la terre ? c En quels termes l’apĂŽtre Paul a-​t-​il fait Ă©cho Ă  cet avertissement de JĂ©sus ? 27 En raison de toute la propagande satanique faite dans le monde, les paroles que Jean met maintenant par Ă©crit sont vraiment appropriĂ©es “ Écoute ! Je viens comme un voleur. Heureux celui qui reste Ă©veillĂ© et garde ses vĂȘtements de dessus, pour qu’il ne marche pas nu et qu’on regarde sa honte. ” RĂ©vĂ©lation 1615. Qui vient “ comme un voleur ” ? JĂ©sus lui-​mĂȘme, qui arrive Ă  une heure non prĂ©cisĂ©e en qualitĂ© d’ExĂ©cuteur au service de JĂ©hovah RĂ©vĂ©lation 33 ; 2 Pierre 310. Lorsqu’il Ă©tait encore sur la terre, JĂ©sus a Ă©galement comparĂ© sa venue Ă  celle d’un voleur, en disant “ Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. VoilĂ  pourquoi, vous aussi, montrez-​vous prĂȘts, car c’est Ă  une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” Matthieu 2442, 44 ; Luc 1237, 40. Faisant Ă©cho Ă  cet avertissement, l’apĂŽtre Paul a dit “ Le jour de JĂ©hovah vient exactement comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront Paix et sĂ©curitĂ© ! ’ alors une destruction subite sera sur eux Ă  l’instant mĂȘme. ” “ Paix et sĂ©curitĂ© ! ” toute proclamation de ce genre est trompeuse ; elle Ă©mane de Satan. — 1 Thessaloniciens 52, 3. 28. En quels termes JĂ©sus a-​t-​il prĂ©venu ses disciples qu’il leur faudrait rĂ©sister aux pressions du monde, et quel est “ ce jour ” que les chrĂ©tiens ne veulent pas voir venir sur eux “ comme un piĂšge ” ? 28 JĂ©sus a lui aussi mis en garde ses disciples contre les pressions que le monde imprĂ©gnĂ© de propagande satanique exercerait sur eux. Voici ses paroles “ Faites attention Ă  vous-​mĂȘmes, de peur que vos cƓurs ne s’alourdissent dans les excĂšs de table et les excĂšs de boisson et les inquiĂ©tudes de la vie, et que soudain ce jour-​lĂ  ne soit sur vous Ă  l’instant mĂȘme, comme un piĂšge. [...] Tenez-​vous donc Ă©veillĂ©s, suppliant en tout temps, pour que vous parveniez Ă  Ă©chapper Ă  toutes ces choses qui doivent arriver, et Ă  vous tenir debout devant le Fils de l’homme. ” Luc 2134-36. “ Ce jour ” est le “ grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. RĂ©vĂ©lation 1614. Tandis que s’approche “ ce jour ” oĂč la souverainetĂ© de JĂ©hovah sera justifiĂ©e, il devient plus difficile que jamais de faire face aux inquiĂ©tudes de la vie. Les chrĂ©tiens doivent donc se montrer vigilants, ĂȘtre sur leurs gardes et rester Ă©veillĂ©s jusqu’à ce que ce jour arrive. 29, 30. a Que laisse entendre l’avertissement de JĂ©sus selon lequel on ferait honte Ă  ceux qui seraient trouvĂ©s endormis en leur enlevant leurs “ vĂȘtements de dessus ” ? b À qui les vĂȘtements de dessus identifient-​ils celui qui les porte ? c Comment un chrĂ©tien pourrait-​il perdre ses vĂȘtements de dessus symboliques, et qu’en rĂ©sulterait-​il ? 29 Mais que laisse entendre l’avertissement selon lequel on ferait honte Ă  ceux qui seraient trouvĂ©s endormis en leur enlevant leurs “ vĂȘtements de dessus ” ? Dans l’ancien IsraĂ«l, tout prĂȘtre ou LĂ©vite qui Ă©tait de garde au temple assumait une lourde responsabilitĂ©. Selon des commentateurs juifs, quand l’un d’entre eux Ă©tait surpris en train de dormir durant son temps de garde, on pouvait lui ĂŽter ses vĂȘtements et les brĂ»ler, afin de lui faire honte publiquement. 30 En RĂ©vĂ©lation 1615, JĂ©sus nous avertit qu’une chose similaire peut arriver de nos jours. Les prĂȘtres et les LĂ©vites prĂ©figuraient les frĂšres oints de JĂ©sus 1 Pierre 29. Mais, par extension, la mise en garde de JĂ©sus concerne aussi la grande foule. Les vĂȘtements de dessus en question identifient ceux qui les portent Ă  des chrĂ©tiens TĂ©moins de JĂ©hovah. Voir RĂ©vĂ©lation 318 ; 714. S’ils laissaient les pressions que le monde de Satan exerce sur eux les faire sombrer dans le sommeil, ou l’inactivitĂ©, ils perdraient probablement ces vĂȘtements de dessus ; en d’autres termes, ils cesseraient d’ĂȘtre identifiĂ©s Ă  des chrĂ©tiens purs. Cette situation les couvrirait de honte. Ils risqueraient d’aller Ă  un Ă©chec complet. 31. a En quels termes RĂ©vĂ©lation 1616 souligne-​t-​il la nĂ©cessitĂ© pour les chrĂ©tiens de rester Ă©veillĂ©s ? b Quelles idĂ©es des chefs religieux ont-​ils Ă©mises au sujet d’Har-MaguĂ©dĂŽn ? 31 Il est d’autant plus vital pour les chrĂ©tiens de rester Ă©veillĂ©s que le verset suivant de la RĂ©vĂ©lation est prĂšs de s’accomplir “ Et elles [les paroles inspirĂ©es par les dĂ©mons] les ont rassemblĂ©s [les rois ou dirigeants humains] au lieu qu’on appelle en hĂ©breu Har-MaguĂ©dĂŽn. ” RĂ©vĂ©lation 1616. Ce nom, plus gĂ©nĂ©ralement orthographiĂ© HarmaguĂ©don, n’apparaĂźt qu’une seule fois dans la Bible, mais il a enflammĂ© l’imagination des hommes. Les dirigeants du monde mettent les hommes en garde contre l’éventualitĂ© d’un HarmaguĂ©don nuclĂ©aire. Le terme Har-MaguĂ©dĂŽn Ă©tant Ă©galement associĂ© Ă  la ville antique de Meguiddo, qui fut le théùtre de nombreuses batailles dĂ©cisives aux temps bibliques, des chefs religieux en ont dĂ©duit que la guerre ultime qui sera livrĂ©e sur la terre aura lieu dans cette petite rĂ©gion du globe. Ils sont en cela fort Ă©loignĂ©s de la vĂ©ritĂ©. 32, 33. a PlutĂŽt qu’un lieu gĂ©ographique, que dĂ©signe le nom Har-MaguĂ©dĂŽn ? b Quelles autres expressions bibliques correspondent ou sont associĂ©es Ă  Har-MaguĂ©dĂŽn ? c Quand l’heure sera-​t-​elle venue pour le septiĂšme ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu ? 32 Le nom Har-MaguĂ©dĂŽn signifie “ Montagne de Meguiddo ”. Il ne dĂ©signe toutefois pas un lieu rĂ©el, mais reprĂ©sente la situation dans laquelle toutes les nations en opposition avec JĂ©hovah Dieu sont rassemblĂ©es et seront finalement dĂ©truites par lui. Il s’agit d’une situation mondiale JĂ©rĂ©mie 2531-33 ; Daniel 244. Har-MaguĂ©dĂŽn correspond au “ grand pressoir de la fureur de Dieu ”, Ă  “ la basse plaine de la dĂ©cision ” ou Ă  “ la basse plaine de Yehoshaphat ”, lĂ  oĂč les nations sont rassemblĂ©es pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par JĂ©hovah RĂ©vĂ©lation 1419 ; YoĂ«l 312, 14. Har-MaguĂ©dĂŽn a aussi un rapport avec le “ sol d’IsraĂ«l ” oĂč sont dĂ©truites les armĂ©es sataniques de Gog de Magog et avec le lieu situĂ© “ entre la grande mer et la montagne sainte de la Parure ” oĂč le roi du Nord vient “ jusqu’à sa fin ” en tombant aux mains de MikaĂ«l, le grand prince. — ÉzĂ©kiel 3816-18, 22, 23 ; Daniel 1145–121. 33 Quand les nations auront Ă©tĂ© habilement amenĂ©es dans cette situation par le coassement de la propagande de Satan et de ses agents terrestres, l’heure sera venue pour le septiĂšme ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu. “ C’est fait ! ” 34. Sur quoi le septiĂšme ange verse-​t-​il son bol, et quelle proclamation, venant du trĂŽne, sort du sanctuaire ’ ? 34 “ Et le septiĂšme a versĂ© son bol sur l’air. Alors est sortie du sanctuaire une voix forte venant du trĂŽne, qui disait C’est fait ! ’ ” — RĂ©vĂ©lation 1617. 35. a Qu’est-​ce que “ l’air ” dont parle RĂ©vĂ©lation 1617 ? b En versant son bol sur l’air, qu’exprime le septiĂšme ange ? 35 “ L’air ” est le dernier Ă©lĂ©ment vital Ă  ĂȘtre frappĂ© d’une plaie. Mais il n’est pas question ici de l’air rĂ©el. Rien ne permettrait d’expliquer qu’il mĂ©rite d’encourir des jugements de condamnation de JĂ©hovah, pas plus que la terre, la mer, les sources d’eaux ou le soleil matĂ©riels ne mĂ©ritent d’ĂȘtre frappĂ©s par JĂ©hovah. Il s’agit plutĂŽt de l’air dont Paul parlait lorsqu’il appela Satan “ le chef du pouvoir de l’air ”. ÉphĂ©siens 22. C’est l’“ air ” satanique que respire le monde actuel, l’esprit ou inclination mentale qui caractĂ©rise l’ensemble du systĂšme de choses mĂ©chant, les pensĂ©es sataniques qui imprĂšgnent tous les aspects de la vie des gens en dehors de l’organisation de JĂ©hovah. En versant son bol sur l’air, le septiĂšme ange exprime donc la colĂšre de Dieu contre Satan, son organisation et tout ce qui incite les humains Ă  soutenir Satan en contestant la souverainetĂ© de JĂ©hovah. 36. a Que constituent les sept plaies ? b Qu’indique la proclamation de JĂ©hovah “ C’est fait ! ” 36 Cette plaie et les six qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©e constituent l’ensemble des jugements de JĂ©hovah contre Satan et son systĂšme. Elles annoncent le malheur pour Satan et sa semence. Lorsque ce dernier bol est versĂ©, JĂ©hovah lui-​mĂȘme proclame “ C’est fait ! ” Il n’y a rien Ă  ajouter. Quand le contenu des bols de la fureur de Dieu aura Ă©tĂ© rĂ©pandu, au point que JĂ©hovah en sera satisfait, celui-ci exĂ©cutera sans plus attendre les jugements proclamĂ©s par ces messages. 37. En quels termes Jean dĂ©crit-​il ce qui se passe aprĂšs le versement du septiĂšme bol de la fureur de Dieu ? 37 Jean poursuit “ Et il y a eu des Ă©clairs et des voix et des tonnerres, et il y a eu un grand tremblement de terre tel qu’il n’y en a pas eu depuis que les hommes ont paru sur la terre, un tremblement de terre aussi important, aussi grand. Et la grande ville s’est divisĂ©e en trois parties, et les villes des nations sont tombĂ©es ; et de Babylone la Grande on s’est souvenu en prĂ©sence de Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colĂšre. Et toute Ăźle s’est enfuie, et on n’a pas trouvĂ© de montagnes. Et une grande grĂȘle, dont chaque grĂȘlon pesait environ un talent, est descendue du ciel sur les hommes, et les hommes ont blasphĂ©mĂ© Dieu Ă  cause de la plaie de la grĂȘle, parce que grande Ă©tait sa plaie, extraordinairement. ” — RĂ©vĂ©lation 1618-21. 38. Que symbolise a le “ grand tremblement de terre ” ? b le fait que “ la grande ville ”, Babylone la Grande, est divisĂ©e en “ trois parties ” ? c le fait que “ toute Ăźle s’est enfuie ”, et qu’“ on n’a pas trouvĂ© de montagnes ” ? d “ la plaie de la grĂȘle ” ? 38 Une fois encore, JĂ©hovah agit de façon manifeste envers les hommes. C’est ce qu’indiquent “ des Ă©clairs et des voix et des tonnerres ”. Voir RĂ©vĂ©lation 45 ; 85. L’humanitĂ© va ĂȘtre Ă©branlĂ©e plus que jamais auparavant, comme par un tremblement de terre dĂ©vastateur. Voir IsaĂŻe 1313 ; YoĂ«l 316. Cette secousse terrible va fracasser “ la grande ville ”, Babylone la Grande, si bien qu’elle se divisera en “ trois parties ”, ce qui symbolise sa ruine irrĂ©mĂ©diable. D’autre part, “ les villes des nations ” tomberont. “ Toute Ăźle ” et les “ montagnes ”, les institutions et les organisations qui semblent solidement Ă©tablies dans le prĂ©sent systĂšme, disparaĂźtront. “ Une grande grĂȘle ”, bien plus forte que celle qui s’est abattue sur l’Égypte lors de la septiĂšme plaie, dont chaque grĂȘlon pĂšsera environ un talent, va frapper durement les humains* Exode 922-26. Cette chute d’eau congelĂ©e destinĂ©e Ă  punir reprĂ©sente vraisemblablement des proclamations particuliĂšrement virulentes des jugements de JĂ©hovah, indiquant que la fin de l’actuel systĂšme de choses est enfin arrivĂ©e. JĂ©hovah pourrait bien aussi recourir Ă  la grĂȘle littĂ©rale pour effectuer son Ɠuvre de destruction. — Job 3822, 23. 39. MalgrĂ© le dĂ©versement des sept plaies, que continueront de faire la plupart des humains ? 39 Le monde de Satan va donc subir le juste jugement de JĂ©hovah. Jusqu’à la fin, la plupart des humains continueront Ă  dĂ©fier et Ă  blasphĂ©mer Dieu. Comme dans le cas de Pharaon dans le passĂ©, leur cƓur ne sera adouci ni par ces plaies rĂ©pĂ©tĂ©es, ni par leur phase ultime et mortelle Exode 119, 10. On ne verra pas, Ă  la derniĂšre minute, un grand nombre d’humains changer de condition de cƓur. Jusqu’à leur dernier souffle, ils invectiveront contre Dieu, qui dĂ©clare Ă  propos des nations “ Il faudra qu’elles sachent que je suis JĂ©hovah. ” ÉzĂ©kiel 3823. La souverainetĂ© de JĂ©hovah Dieu le Tout-Puissant aura Ă©tĂ© justifiĂ©e. [Notes] Le mot “ trĂŽne ” est employĂ© d’une façon similaire dans cette dĂ©claration prophĂ©tique adressĂ©e Ă  JĂ©sus “ Dieu est ton trĂŽne pour des temps indĂ©finis, oui pour toujours. ” Psaume 456. JĂ©hovah est la source, ou le fondement, du pouvoir royal de JĂ©sus. Si Jean avait prĂ©sent Ă  l’esprit le talent grec, chaque grĂȘlon pesait une vingtaine de kilos. Quelle grĂȘle dĂ©vastatrice ! [EncadrĂ©, page 221] “ Sur la terre ” La classe de Jean a fait connaĂźtre la colĂšre de JĂ©hovah Ă  l’encontre de “ la terre ” en faisant des dĂ©clarations comme celles-ci “ AprĂšs des siĂšcles d’efforts, les partis politiques ont dĂ©montrĂ© leur incapacitĂ© de faire face aux conditions prĂ©sentes et de rĂ©soudre les problĂšmes angoissants de l’heure. Les Ă©conomistes et les hommes d’État se rendent compte qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© sĂ©rieusement la question. ” — Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais, 1920, page 51. “ Il ne se trouve sur la terre aucun gouvernement qui satisfasse un nombre raisonnable de citoyens. De nombreux pays ont Ă  leur tĂȘte un dictateur. Le monde entier est en rĂ©alitĂ© rĂ©duit Ă  l’état de banqueroute. ” — Un gouvernement dĂ©sirable, 1924, page 7. “ C’est seulement [...] en mettant fin au prĂ©sent ordre de choses [...] que le mal sera exclu du monde et que la paix et la justice pourront y rĂ©gner. ” — “ Cette bonne nouvelle du royaume ”, 1955, page 25. “ Le prĂ©sent monde s’est distinguĂ© en donnant toujours de plus grandes proportions au pĂ©chĂ©, Ă  l’injustice et Ă  la rĂ©bellion contre Dieu et contre sa volontĂ©. [...] Il est irrĂ©formable et doit donc disparaĂźtre. ” — La Tour de Garde, 1er mars 1982, page 6. [EncadrĂ©, page 223] “ Dans la mer ” Voici quelques-unes des dĂ©clarations que la classe de Jean a faites au fil des annĂ©es pour rĂ©vĂ©ler la colĂšre de Dieu Ă  l’encontre de la “ mer ” agitĂ©e et rebelle que constituent les hommes impies Ă©loignĂ©s de JĂ©hovah “ L’histoire de chaque nation en particulier rĂ©vĂšle des luttes de classes. Il y eut toujours lutte entre les exploiteurs et les exploitĂ©s. [...] Ces luttes ont abouti Ă  beaucoup de rĂ©volutions, ont causĂ© de grandes souffrances, fait verser beaucoup de sang. ” — Gouvernement, 1928, page 231. Dans le monde nouveau, “ la mer ’ symbolique des peuples agitĂ©s, impies et rebelles, de laquelle est sortie il y a longtemps la bĂȘte sauvage symbolique, l’instrument du Diable, aura disparu ”. — La Tour de Garde, 1er mai 1969, page 283. “ L’actuelle sociĂ©tĂ© humaine est spirituellement malade. Nul d’entre nous ne peut la sauver, car la Parole de Dieu rĂ©vĂšle qu’elle est moribonde. ” — La paix et la sĂ©curitĂ© vĂ©ritables — d’oĂč viendront-​elles ?, 1973, page 131. [EncadrĂ©, page 224] “ Dans les fleuves et les sources ” La troisiĂšme plaie a dĂ©voilĂ© ce que sont “ les fleuves et les sources des eaux ” par des dĂ©clarations comme celles-ci “ Le clergĂ©, qui prĂ©tend enseigner les doctrines de JĂ©sus, a sanctionnĂ© et sanctifiĂ© la guerre. Ses membres ont Ă©tĂ© ravis de voir leurs portraits et leurs statues exposĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de ceux de farouches guerriers. ” — La Tour de Garde de novembre 1924, page 15. “ Le spiritisme est fondĂ© sur un mensonge la survivance et l’immortalitĂ© de l’ñme. ” — Les Écritures enseignent-​elles la “ survivance ” ? 1956, page 51. “ Les philosophies humaines, les idĂ©ologies politiques, sociales et Ă©conomiques, et les traditions religieuses ne leur ont procurĂ© aucun rafraĂźchissement vivifiant. Ces eaux les ont mĂȘme amenĂ©s Ă  transgresser la loi du CrĂ©ateur relative au caractĂšre sacrĂ© du sang, Ă  infliger des persĂ©cutions religieuses. ” — RĂ©solution adoptĂ©e lors de l’AssemblĂ©e internationale de la “ bonne nouvelle Ă©ternelle ”, en 1963. “ Les hommes de science ne contribueront pas Ă  la survie de la race humaine, mais plutĂŽt Ă  sa destruction. [...] Nous ne pouvons pas non plus nous attendre que les psychologues et les psychiatres du monde entier changent l’état d’esprit des hommes [...]. Nous ne pouvons davantage compter sur une police internationale qui serait suffisamment puissante [...] pour obliger les nations Ă  faire de notre globe un lieu oĂč il serait possible de vivre en toute sĂ©curitĂ©. ” — La race humaine sera sauvĂ©e, — par le Royaume, 1970, page 5. [EncadrĂ©, page 225] “ Sur le soleil ” Le “ soleil ” qu’est la domination humaine brĂ»le ’ l’humanitĂ© pendant le jour du Seigneur. La classe de Jean a attirĂ© l’attention sur ce fait par des dĂ©clarations de ce genre “ Actuellement, Hitler et Mussolini menacent la paix du monde entier. L’Église de Rome les soutient dans leur Ɠuvre de destruction de la libertĂ©. ” — Fascisme ou LibertĂ©, 1939, page 12. “ Tout au long de l’histoire, les dictateurs ont eu pour politique de rĂ©gner ou de dĂ©truire. Mais la rĂšgle que doit appliquer maintenant JĂ©sus-Christ, le Roi installĂ© par Dieu, c’est Laissez-​vous gouverner, sinon c’est la destruction. ” — Quand toutes les nations s’uniront sous le royaume de Dieu, 1961, page 23. “ Depuis 1945, plus de 25 millions de personnes ont pĂ©ri au cours des quelque 150 guerres qui ont Ă©clatĂ© tout autour du globe. ” — La Tour de Garde, 15 avril 1980, page 6. “ Les nations [...] ne se soucient guĂšre de leur responsabilitĂ© ou des rĂšgles de conduite internationales. Pour parvenir Ă  leurs fins, certaines d’entre elles se sentent tout Ă  fait autorisĂ©es Ă  recourir Ă  tous les moyens qu’elles estiment nĂ©cessaires Ă  leur cause — massacres, assassinats, piraterie aĂ©rienne, bombardements et ainsi de suite [...]. Jusqu’à quand les nations se supporteront-​elles dans un tel climat de folie et d’irresponsabilitĂ© ? ” — La Tour de Garde, 15 fĂ©vrier 1985, page 4. [EncadrĂ©, page 227] “ Sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ” Les TĂ©moins de JĂ©hovah ont dĂ©voilĂ© ce qu’est le trĂŽne de la bĂȘte sauvage et rĂ©vĂ©lĂ© que JĂ©hovah le condamne, en faisant des dĂ©clarations comme celles-ci “ Les dirigeants et les chefs des nations subissent l’influence de forces malignes, qui les conduisent irrĂ©sistiblement au combat dĂ©cisif d’HarmaguĂ©don. ” — AprĂšs HarmaguĂ©don, Dieu Ă©tablira un monde nouveau, 1954, page 8. “ La bĂȘte sauvage ’, type du gouvernement non thĂ©ocratique exercĂ© par l’homme, a reçu du Dragon la puissance, l’autoritĂ© et le trĂŽne. Elle est donc tenue Ă  suivre la ligne du parti, autrement dit les directives du Dragon. ” — AprĂšs HarmaguĂ©don, Dieu Ă©tablira un monde nouveau, 1954, page 15. “ Les nations gentiles se trouvent forcĂ©ment du cĂŽtĂ© de l’Adversaire principal de Dieu, Satan le Diable. ” — RĂ©solution adoptĂ©e Ă  l’assemblĂ©e internationale “ La victoire divine ”, en 1973. [EncadrĂ©, page 229] “ Son eau s’est dessĂ©chĂ©e ” Dans de nombreux pays, la religion d’origine babylonienne souffre d’une dĂ©saffection grandissante. Cela indique ce qui va arriver lorsque “ les rois venant du soleil levant ” vont lancer leur offensive. “ Un sondage national a rĂ©vĂ©lĂ© que 75 % des citadins [thaĂŻlandais] ne vont jamais Ă©couter de sermons dans les temples bouddhiques ; Ă  la campagne, ceux qui vont au temple sont de moins en moins nombreux ; environ 50 % seulement. ” — Bangkok Post, 7 septembre 1987, page 4. “ Le taoĂŻsme a perdu de sa magie dans le pays [la Chine] oĂč il est nĂ© il y a deux millĂ©naires environ. [...] PrivĂ©s des artifices magiques au moyen desquels eux et leurs prĂ©dĂ©cesseurs ralliaient autrefois de nombreux disciples, les prĂȘtres se retrouvent sans successeurs ; ils constatent pour ainsi dire l’extinction du taoĂŻsme en tant que religion organisĂ©e dans la Chine continentale. ” — The Atlanta Journal and Constitution, 12 septembre 1982, page 36-A. “ Le Japon [...] est l’un des pays au monde qui compte le plus grand nombre de missionnaires Ă©trangers, prĂšs de 5 200 ; pourtant, [...] les chrĂ©tiens reprĂ©sentent moins de 1 % de la population. [...] Selon un prĂȘtre franciscain qui est arrivĂ© lĂ -bas dans les annĂ©es 50, [...] le temps des missions est fini au Japon ’. ” — The Wall Street Journal, 9 juillet 1986, page 1. En Angleterre, au cours des 30 derniĂšres annĂ©es, “ sur 16 000 Ă©glises anglicanes, prĂšs de 2 000 ont Ă©tĂ© fermĂ©es parce qu’elles ne servaient plus. L’assistance aux offices a diminuĂ© et compte parmi les plus faibles enregistrĂ©es dans les pays dits chrĂ©tiens. [...] On ne peut plus dire que l’Angleterre est un pays chrĂ©tien ’, a dĂ©clarĂ© [l’évĂȘque de Durham] ”. — The New York Times, 11 mai 1987, page A4. “ AprĂšs un dĂ©bat houleux de plusieurs heures, le Parlement [grec] a votĂ© aujourd’hui une loi autorisant le gouvernement socialiste Ă  prendre possession de certains des immenses domaines de l’Église orthodoxe grecque. [...] En outre, la loi donne Ă  des laĂŻcs droit de regard sur les conseils et les comitĂ©s ecclĂ©siastiques chargĂ©s de la gestion des investissements financiers de l’Église, hĂŽtels, carriĂšres de marbre et bĂątiments administratifs y compris. ” — The New York Times, 4 avril 1987, page 3. [Illustrations, page 222] Les quatre premiers bols de la fureur de Dieu provoquent des plaies semblables Ă  celles qui ont rĂ©sultĂ© des quatre premiĂšres sonneries de trompette. [Illustration, page 226] Le cinquiĂšme bol rĂ©vĂšle que le trĂŽne de la bĂȘte sauvage est le pouvoir que Satan a donnĂ© Ă  cette bĂȘte. [Illustrations, page 231] La propagande dĂ©moniaque rassemble actuellement les dirigeants humains vers la situation ultime, Har-MaguĂ©dĂŽn, oĂč les jugements de JĂ©hovah seront exĂ©cutĂ©s sur eux. [Illustration, page 233] Ceux dont les inclinations sont influencĂ©es par l’“ air ” polluĂ© de Satan vont subir les justes jugements de JĂ©hovah.
LepĂ©chĂ© sĂ©pare l’homme et Dieu. Il un fossĂ© infranchissable. Celui qui pĂšche fait la volontĂ© du diable, selon 1 Jean 3. 8-10 : « Celui qui pĂšche est du diable, car le diable pĂšche dĂšs le commencement.» C‘est donc un fils du diable. Le lac de feu lui est rĂ©servĂ© pour une souffrance Ă©ternelle.
PubliĂ© le 20 mai 2020 Mise Ă  jour le 20/05 Par Marc Pernot Dans la vie, les consĂ©quences de la faute frappent le coupable et des personnes innocentes Ă  l’entour, ce qui prouve qu’il ne s’agit pas d’une punition divine. La Bible affirme que le projet de Dieu pour nous est le bonheur et la vie, et que la maladie est un mal. Comment comprendre alors que ce corps merveilleux, qui est une bĂ©nĂ©diction, tombe malade ? Cette Ă©nigme est particuliĂšrement angoissante. En effet, l’accident, aussi, est bien malheureux, il est cependant souvent plus intelligible. Quant Ă  mourir, nous savons intellectuellement que cela nous arrivera, mais cela ne nous est encore jamais arrivĂ©. Mais la maladie ! Elle nous frappe Ă  l’improviste comme un ennemi invisible. C’est pourquoi elle nous fait particuliĂšrement sentir notre finitude. Le gĂ©nie humain s’appliquant Ă  comprendre, plusieurs rĂ©ponses possibles sont proposĂ©es dans cette bibliothĂšque passionnante qu’est la Bible. Le chaos “Commencement de la crĂ©ation par Dieu du ciel et de la terre. La terre Ă©tait dĂ©serte et vide, et la tĂ©nĂšbre Ă  la surface de l’abĂźme ; le souffle de Dieu planait Ă  la surface des eaux, et Dieu dit
” GenĂšse 1,1-2. Dieu agit ainsi par Ă©tape pour faire Ă©merger la vie bonne du chaos primordial comparĂ© Ă  une tempĂȘte n’ayant ni cause ni sens. Dieu agit en douceur comme par un souffle fĂ©minin, comme par une parole qui suggĂšre, qui appelle. C’est la premiĂšre explication Ă  la maladie cette part de chaos qui subsiste dans la nature. C’est vrai que la maladie frappe souvent ainsi, tellement injustement, comme Ă  l’aveugle. Dieu est totalement innocent de cette maladie, car il n’est pas derriĂšre le chaos, au contraire il travaille chaque jour pour crĂ©er la vie dans un monde encore en genĂšse. Et il crĂ©e l’humain Ă  son image, il l’appelle Ă  ĂȘtre co-crĂ©ateur avec Lui. Cela nous invite Ă  soigner, Ă  inventer des prothĂšses, des opĂ©rations, des mĂ©dicaments
 Comme dans ce rĂ©cit oĂč le roi ÉzĂ©chias est frappĂ© d’une maladie mortelle “ÉsaĂŻe dit Qu’on prenne un gĂąteau de figues!’ On en prit un qu’on appliqua sur les tumeurs du roi, et il fut guĂ©ri” 2 Rois 20,7. Je ne garantis pas cette recette du prophĂšte ÉsaĂŻe, si on la prend au sens matĂ©riel, mais cet Ă©lan de soin est inspirant. La consĂ©quence du pĂ©chĂ© “Si tu n’écoutes pas la voix du Seigneur ton Dieu en veillant Ă  mettre en pratique tous ses commandements
 le Seigneur te frappera de consomption, de fiĂšvre, d’inflammation, de brĂ»lures, de sĂ©cheresse, de rouille et de nielle, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu disparaisses” DeutĂ©ronome 28,15-22. Dieu punirait en envoyant des maladies ? Certains ont pu le comprendre littĂ©ralement. Mais si l’on pense que le Christ accomplit les Écritures, ce JĂ©sus guĂ©rissant toute personne sans distinction et annonçant que Dieu fait du bien, mĂȘme Ă  son ennemi, cela amĂšne Ă  interprĂ©ter ce genre de passages autrement. Quand Dieu dit qu’un acte n’est pas bon, c’est qu’il est source de souffrance et de mort. Il peut donc y avoir un lien entre la faute et la maladie, mais l’action de Dieu, elle, a sans cesse Ă©tĂ© en vue du bien et la santĂ© de tous. Injuste Ensuite, c’est comme dans la vraie vie les consĂ©quences de la faute frappent non seulement le coupable mais des personnes innocentes Ă  l’entour, comme le premier enfant de David et BetsabĂ©e qui meurt de maladie 2 Samuel 12,15. Cela montre bien que ce n’est pas une punition de Dieu, ce serait particuliĂšrement injuste. Comprise ainsi, cette seconde explication biblique me semble intĂ©ressante. En complĂ©ment de l’annonce de notre vocation Ă  ĂȘtre des co-crĂ©ateurs hardis, nous avons ici un appel Ă  ne pas faire n’importe quoi; cela a des consĂ©quences potentiellement incommensurables sur nous et sur des innocents. Ces passages sont un appel Ă  Ă©couter Dieu. Il Ă©claire et pardonne, nous aidant Ă  mieux avancer. Le diable et les dĂ©mons “L’Adversaire le satan, quittant la prĂ©sence du Seigneur, frappa Job d’une lĂšpre maligne depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tĂȘte” Job 2,7. Il arrive dans la Bible que la source de la maladie soit ainsi personnifiĂ©e. On peut y voir un reste de dualisme babylonien, avec deux puissances transcendantes, un dieu crĂ©ateur et son adversaire. Personnellement, je prĂ©fĂšre le monothĂ©isme strict de la GenĂšse il n’y a qu’un Dieu et il est bon. NĂ©anmoins, cette figure du mal personnifiĂ© est intĂ©ressante, car c’est une façon de s’intĂ©resser Ă  ce qui est Ă  la racine de certaines de nos souffrances. Le mot “satan” signifie l’adversaire. Le mot “diable” signifie ce qui disloque. JĂ©sus parle d’un “ennemi” qui ne tue pas seulement notre corps mais notre ĂȘtre profond et notre corps aussi, il nous appelle Ă  prier pour que Dieu nous dĂ©livre du mal. Ces mots – satan, diable, ennemi, mal, dĂ©mons, esprits mauvais
– sont donc des fonctions, plus que des crĂ©atures invisibles, ils dĂ©signent ce qui nous fait du mal, nous dĂ©construit. Tout cela est un appel Ă  chercher en amont de nos maux ce qui pourrait en ĂȘtre la source. Et de nous appuyer sur l’aide de Dieu pour un chemin de dĂ©livrance, de guĂ©rison. Peu importe d’oĂč vient la maladie agissons! “En passant, JĂ©sus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui posĂšrent cette question Rabbi, qui a pĂ©chĂ© pour qu’il soit nĂ© aveugle, lui ou ses parents ?’ JĂ©sus rĂ©pondit Ni lui, ni ses parents. Mais c’est pour que les Ɠuvres de Dieu se manifestent en lui! Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux Ɠuvres de celui qui m’a envoyĂ©â€™â€œ Évangile selon Jean 9,1-4. Pour JĂ©sus, peu importe de savoir d’oĂč vient la maladie, mĂȘme si celle-ci Ă©tait la consĂ©quence du pĂ©chĂ©, cela ne changerait rien. Il est manifeste que pour JĂ©sus, Dieu veut la santĂ© de chaque personne, mĂȘme de la plus perdue des brebis perdues. Par consĂ©quent, si nous voyons suffisamment clair pour percevoir la souffrance d’une personne et connaĂźtre le bon projet de Dieu, nous travaillerons avec lui pour soigner cette personne, d’abord pour la santĂ© de son corps, puis en faveur de sa relation Ă  Dieu, comme le raconte la suite de l’histoire. Par MARC PERNOT, pasteur et fondateur de la paroisse en ligne Maislui, voulant se justifier, dit Ă  JĂ©sus: Et qui est mon prochain? Romains 10:3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant Ă  Ă©tablir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis Ă  la justice de Dieu; Jacques 1:13-15 Que personne, lorsqu'il est tentĂ©, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut ĂȘtre tentĂ© par le mal
Par JĂ©sus-Christ, l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont rĂ©unis en un seul mouvement. En lui, la vertu de charitĂ© couronne le don de la foi et le don de l’ allĂ©gories catholiques de la CharitĂ© peuvent surprendre car elles reprĂ©sentent souvent un vieillard chenu tĂ©tant goulĂ»ment comme un nourrisson le sein d’une femme plantureuse. Il s’agit de la charitĂ© romaine qui nourrit ceux qui sont dĂ©crĂ©pis et affamĂ©s, ceci sans se lasser. En France, le XVIIe siĂšcle s’est plu Ă  camper une mĂšre de famille prenant soin de ses enfants et les grenade, un sang qui vivifieLe tableau de Philippe de Champaigne, utilisĂ© comme illustration de ce propos, est particuliĂšrement profond. On y reconnaĂźt l’origine flamande du peintre car la femme majestueuse et souriante qui occupe la place principale possĂšde des traits rubĂ©niens. Elle est harcelĂ©e par trois enfants dodus, l’un occupĂ© Ă  sucer son lait, le second, un peu en arriĂšre, plongeant son regard dans celui de sa mĂšre, et le troisiĂšme, se haussant sur la pointe des pieds, essayant d’atteindre la grenade Ă©corcĂ©e que tient dĂ©licatement la CharitĂ© sur la tĂȘte de laquelle plane le feu du Saint-Esprit. La grenade est le symbole du Corps du Christ les grains serrĂ©s et rouges sont comme son sang qui vivifie ceux qui le boivent. Ces grains sont inĂ©puisables. La lĂ©gende rapporte qu’ils sont au nombre de 613, le nombre de lois du Pentateuque, donc la perfection de la Torah donnĂ©e Ă  MoĂŻse. Le Christ Ă©tant la vĂ©ritable et unique Loi, il est cette grenade qui est partagĂ©e entre tous sans jamais ĂȘtre de l’amour de Dieu et du prochainQu’est-ce que la charitĂ© ? La rĂ©ponse est simple elle est l’amour de Dieu pour lui-mĂȘme et l’amour du prochain. C’est un double mouvement qui n’en fait qu’un. Il est souvent soutenu que ce commandement d’amour prĂȘchĂ© par le Christ n’apporte rien de nouveau par rapport Ă  l’Ancien Testament. Ceci n’est pas vrai. L’ancienne Alliance parle en effet de l’amour de Dieu, et aussi de l’amour du prochain, mais Notre Seigneur est celui qui unit les deux en un seul, ce qui est bien normal puisqu’il est lui-mĂȘme le couronnement et la perfection de la Loi. Ainsi, le DeutĂ©ronome 6, 5, oĂč MoĂŻse rapporte ce que Dieu veut Vous aimerez le Seigneur votre Dieu, de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme, et de toutes vos forces », et le LĂ©vitique 19, 18, oĂč il rĂ©pĂšte aussi ce que Dieu attend de son peuple Vous aimerez votre ami comme vous-mĂȘme. »Lire aussi La vertu d’espĂ©rance, expĂ©rience de l’ÉternitĂ©Les deux injonctions sont sĂ©parĂ©es l’un de l’autre, perdues dans la multitude des rĂšgles et des commandements. Le Christ va opĂ©rer une rĂ©volution en associant les deux lorsqu’il rĂ©pond au piĂšge tendu par les pharisiens MaĂźtre, quel est le grand commandement de la loi ? » Mt 22, 36. JĂ©sus livre alors le cƓur de la Loi Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme et de tout votre esprit. C’est lĂ  le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui est semblable Ă  celui-lĂ  vous aimerez votre prochain comme vous-mĂȘme. » Une hiĂ©rarchie subsiste cependant dans cette union puisque l’amour de Dieu doit prĂ©cĂ©der l’amour du prochain sinon ce dernier serait feu qui doit se rĂ©pandre partoutDe plus, le Christ va Ă©largir l’idĂ©e d’ami, de prochain. Lorsqu’un scribe, lui aussi tentant de prendre JĂ©sus en faute, lui demande Qui est mon prochain ? » Lc 10, 29, le MaĂźtre va raconter la parabole du bon samaritain, ne rĂ©duisant plus le prochain Ă  la catĂ©gorie de ceux qui appartiennent au peuple Ă©lu tout homme est le prochain, y compris un hĂ©rĂ©tique et un schismatique. La charitĂ© ne connaĂźt plus de frontiĂšre. Elle n’est plus une rĂšgle Ă  mettre en pratique au sein d’une communautĂ© limitĂ©e, elle est un feu qui doit se rĂ©pandre partout. Elle est une grenade Ă©clatĂ©e et ouverte et chacun doit pouvoir en grignoter un grain. Elle est donc la reine des vertus, celle qui ne passera jamais, comme le chante saint Paul dans son hymne de la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 8 La charitĂ© ne finira jamais. Les prophĂ©ties n’auront plus de lieu, les langues cesseront, et la science sera abolie. » S’adressant aux Colossiens dans une autre Ă©pĂźtre, l’apĂŽtre des Gentils prĂ©cisera Mais surtout revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection ».Lire aussi La vertu de foi, porte de la vie Ă©ternelleLa plus grande des vertusVoilĂ  pourquoi saint Thomas d’Aquin consacrera un traitĂ© trĂšs long et riche Ă  expliquer ce qu’est la charitĂ©, vertu thĂ©ologale Somme thĂ©ologique II-IIae, Il commentera notamment les mots de saint Paul dans la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 13 De ces trois vertus foi, espĂ©rance et charitĂ©, la plus grande est la charitĂ©. » La charitĂ© atteint Dieu tel qu’il subsiste en lui-mĂȘme, et non pas en tant que de lui quelque chose nous survient » Ă©crit le Docteur — si l’on peut employer ici cette expression, la charitĂ© est la troisiĂšme des vertus thĂ©ologales. Il faut d’abord que notre conscience s’éveille Ă  Dieu, parce qu’elle est capable » de Dieu, ceci par la foi qui est notre assentiment aux vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es qui ne peuvent ĂȘtre saisies par l’exercice de notre simple raison. Ensuite, la foi a besoin d’ĂȘtre tenue en haleine en quelque sorte car, sinon, notre volontĂ© flanche et nous retombons dans l’indiffĂ©rence ou l’incrĂ©dulitĂ©. D’oĂč l’espĂ©rance qui nous laisse entrevoir la bĂ©atitude qui nous comblera vraiment. La charitĂ© entre alors en jeu, comme un couronnement, une transfiguration de la conscience surnaturelle » pour reprendre l’expression du pĂšre hiĂ©rarchie dans la charitĂ©Nous ne rĂ©alisons pas suffisamment que le pĂ©chĂ© mortel nous prive de la charitĂ© puisqu’il nous fait perdre la grĂące sanctifiante, tandis que nous conservons cependant la foi et l’espĂ©rance, ce qui nous permet de nous ressaisir, de nous relever, de nous repentir. Notre expĂ©rience du pĂ©chĂ© nous fait bien toucher du doigt Ă  quel point la charitĂ© est prĂ©cieuse, principe vital et mobile souverain. Le sujet de la charitĂ© est bien notre volontĂ©, et son objet est ceux que doit viser sa dilection, Ă  savoir Dieu, nous-mĂȘmes et le prochain. Ainsi existe-t-il un ordre formel, une hiĂ©rarchie dans la aussi Comment la vertu tend vers le vrai juste milieuCependant cette logique n’est pas rigide car l’aspect subjectif de la charitĂ©, selon les circonstances, nuancera cet ordre prĂ©existant. Saint Thomas d’Aquin dĂ©veloppe avec beaucoup de dĂ©tail et de finesse cet ordre de la charitĂ©. Il n’en reste pas moins que le premier qui doit ĂȘtre servi est bien entendu Dieu, origine de toute charitĂ© C’est [
] Dieu qui par la charitĂ© doit ĂȘtre aimĂ© principalement et par-dessus tout il est aimĂ©, en effet, comme la cause de la bĂ©atitude, tandis que le prochain est aimĂ© comme participant en mĂȘme temps que nous Ă  la bĂ©atitude » conclusion. La charitĂ© envers Dieu n’est pas d’une autre essence que celle envers le prochain. Il s’agit d’une diffĂ©rence de degrĂ© et de prioritĂ©, mais il n’existe pas de charitĂ© premiĂšre qualitĂ© » et une autre de second choix, contrairement Ă  la nourriture industrielle qui s’étale dans nos magasins. L’inĂ©galitĂ© ne rĂ©side que dans la premiĂšre place Ă  donner. Ceci vaut aussi pour l’amour du prochain. Notre Docteur a raison de souligner le point suivant [
] MĂȘme sous le rapport de l’affection, il convient qu’il y ait des inĂ©galitĂ©s dans notre amour du prochain. Et en voici la raison Dieu et celui qui aime Ă©tant les principes de l’amour, il est nĂ©cessaire qu’il y ait un plus grand sentiment de dilection, selon que celui qui en est l’objet est plus rapprochĂ© de l’un de ces deux principes » conclusion. Ce qui signifie que celui qui prĂ©tend aimer passionnĂ©ment ceux qu’il ne voit que sur son Ă©cran de tĂ©lĂ©vision et qui dĂ©laisse sa vieille mĂšre dans un taudis, ne vit aucune charitĂ© qui, lĂ  encore, doit ĂȘtre bien ordonnĂ©e. Commençons par aimer les membres de notre famille, les membres de notre communautĂ©, les membres de notre pays, avant de loucher ailleurs en Ă©talant de grands sentiments qui ne reposent pas sur la charitĂ© de aussi Comment les vertus nous perfectionnent-elles ? Son cƓur fondait »Pour refermer cette trop brĂšve rĂ©flexion, contemplons Celle qui a vĂ©cu de la charitĂ© parfaite puisqu’elle l’a portĂ©e en son sein, la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Charles PĂ©guy, dans justement Le MystĂšre de la CharitĂ©, la campe alors qu’elle suit son Fils vers le Calvaire Elle pleurait. Elle fondait. Son cƓur fondait. Son corps se fondait. Elle fondait de bontĂ©. De charitĂ©. »La charitĂ©, vraiment vĂ©cue comme vertu thĂ©ologale, fait fondre l’ĂȘtre et le remodĂšle Ă  son image. VoilĂ  pourquoi les grands saints nous Ă©tonnent tellement et provoquent notre admiration. Ils ont fondu et une autre matiĂšre a pris la place de leur chair pĂ©rissable la charitĂ© qui ne meurt jamais et qui trĂŽnera dans l’ vertu et la grĂące de France en trois allĂ©gories
. 471 66 455 427 335 440 57 155

la femme est la seconde faute de dieu