LepĂ©chĂ© sĂ©pare lâhomme et Dieu. Il un fossĂ© infranchissable. Celui qui pĂšche fait la volontĂ© du diable, selon 1 Jean 3. 8-10 : « Celui qui pĂšche est du diable, car le diable pĂšche dĂšs le commencement.» Câest donc un fils du diable. Le lac de feu lui est rĂ©servĂ© pour une souffrance Ă©ternelle.
PubliĂ© le 20 mai 2020 Mise Ă jour le 20/05 Par Marc Pernot Dans la vie, les consĂ©quences de la faute frappent le coupable et des personnes innocentes Ă lâentour, ce qui prouve quâil ne sâagit pas dâune punition divine. La Bible affirme que le projet de Dieu pour nous est le bonheur et la vie, et que la maladie est un mal. Comment comprendre alors que ce corps merveilleux, qui est une bĂ©nĂ©diction, tombe malade ? Cette Ă©nigme est particuliĂšrement angoissante. En effet, lâaccident, aussi, est bien malheureux, il est cependant souvent plus intelligible. Quant Ă mourir, nous savons intellectuellement que cela nous arrivera, mais cela ne nous est encore jamais arrivĂ©. Mais la maladie ! Elle nous frappe Ă lâimproviste comme un ennemi invisible. Câest pourquoi elle nous fait particuliĂšrement sentir notre finitude. Le gĂ©nie humain sâappliquant Ă comprendre, plusieurs rĂ©ponses possibles sont proposĂ©es dans cette bibliothĂšque passionnante quâest la Bible. Le chaos âCommencement de la crĂ©ation par Dieu du ciel et de la terre. La terre Ă©tait dĂ©serte et vide, et la tĂ©nĂšbre Ă la surface de lâabĂźme ; le souffle de Dieu planait Ă la surface des eaux, et Dieu ditâŠâ GenĂšse 1,1-2. Dieu agit ainsi par Ă©tape pour faire Ă©merger la vie bonne du chaos primordial comparĂ© Ă une tempĂȘte nâayant ni cause ni sens. Dieu agit en douceur comme par un souffle fĂ©minin, comme par une parole qui suggĂšre, qui appelle. Câest la premiĂšre explication Ă la maladie cette part de chaos qui subsiste dans la nature. Câest vrai que la maladie frappe souvent ainsi, tellement injustement, comme Ă lâaveugle. Dieu est totalement innocent de cette maladie, car il nâest pas derriĂšre le chaos, au contraire il travaille chaque jour pour crĂ©er la vie dans un monde encore en genĂšse. Et il crĂ©e lâhumain Ă son image, il lâappelle Ă ĂȘtre co-crĂ©ateur avec Lui. Cela nous invite Ă soigner, Ă inventer des prothĂšses, des opĂ©rations, des mĂ©dicaments⊠Comme dans ce rĂ©cit oĂč le roi ĂzĂ©chias est frappĂ© dâune maladie mortelle âĂsaĂŻe dit Quâon prenne un gĂąteau de figues!â On en prit un quâon appliqua sur les tumeurs du roi, et il fut guĂ©riâ 2 Rois 20,7. Je ne garantis pas cette recette du prophĂšte ĂsaĂŻe, si on la prend au sens matĂ©riel, mais cet Ă©lan de soin est inspirant. La consĂ©quence du pĂ©chĂ© âSi tu nâĂ©coutes pas la voix du Seigneur ton Dieu en veillant Ă mettre en pratique tous ses commandements⊠le Seigneur te frappera de consomption, de fiĂšvre, dâinflammation, de brĂ»lures, de sĂ©cheresse, de rouille et de nielle, qui te poursuivront jusquâĂ ce que tu disparaissesâ DeutĂ©ronome 28,15-22. Dieu punirait en envoyant des maladies ? Certains ont pu le comprendre littĂ©ralement. Mais si lâon pense que le Christ accomplit les Ăcritures, ce JĂ©sus guĂ©rissant toute personne sans distinction et annonçant que Dieu fait du bien, mĂȘme Ă son ennemi, cela amĂšne Ă interprĂ©ter ce genre de passages autrement. Quand Dieu dit quâun acte nâest pas bon, câest quâil est source de souffrance et de mort. Il peut donc y avoir un lien entre la faute et la maladie, mais lâaction de Dieu, elle, a sans cesse Ă©tĂ© en vue du bien et la santĂ© de tous. Injuste Ensuite, câest comme dans la vraie vie les consĂ©quences de la faute frappent non seulement le coupable mais des personnes innocentes Ă lâentour, comme le premier enfant de David et BetsabĂ©e qui meurt de maladie 2 Samuel 12,15. Cela montre bien que ce nâest pas une punition de Dieu, ce serait particuliĂšrement injuste. Comprise ainsi, cette seconde explication biblique me semble intĂ©ressante. En complĂ©ment de lâannonce de notre vocation Ă ĂȘtre des co-crĂ©ateurs hardis, nous avons ici un appel Ă ne pas faire nâimporte quoi; cela a des consĂ©quences potentiellement incommensurables sur nous et sur des innocents. Ces passages sont un appel Ă Ă©couter Dieu. Il Ă©claire et pardonne, nous aidant Ă mieux avancer. Le diable et les dĂ©mons âLâAdversaire le satan, quittant la prĂ©sence du Seigneur, frappa Job dâune lĂšpre maligne depuis la plante des pieds jusquâau sommet de la tĂȘteâ Job 2,7. Il arrive dans la Bible que la source de la maladie soit ainsi personnifiĂ©e. On peut y voir un reste de dualisme babylonien, avec deux puissances transcendantes, un dieu crĂ©ateur et son adversaire. Personnellement, je prĂ©fĂšre le monothĂ©isme strict de la GenĂšse il nây a quâun Dieu et il est bon. NĂ©anmoins, cette figure du mal personnifiĂ© est intĂ©ressante, car câest une façon de sâintĂ©resser Ă ce qui est Ă la racine de certaines de nos souffrances. Le mot âsatanâ signifie lâadversaire. Le mot âdiableâ signifie ce qui disloque. JĂ©sus parle dâun âennemiâ qui ne tue pas seulement notre corps mais notre ĂȘtre profond et notre corps aussi, il nous appelle Ă prier pour que Dieu nous dĂ©livre du mal. Ces mots â satan, diable, ennemi, mal, dĂ©mons, esprits mauvaisâŠâ sont donc des fonctions, plus que des crĂ©atures invisibles, ils dĂ©signent ce qui nous fait du mal, nous dĂ©construit. Tout cela est un appel Ă chercher en amont de nos maux ce qui pourrait en ĂȘtre la source. Et de nous appuyer sur lâaide de Dieu pour un chemin de dĂ©livrance, de guĂ©rison. Peu importe dâoĂč vient la maladie agissons! âEn passant, JĂ©sus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui posĂšrent cette question Rabbi, qui a pĂ©chĂ© pour quâil soit nĂ© aveugle, lui ou ses parents ?â JĂ©sus rĂ©pondit Ni lui, ni ses parents. Mais câest pour que les Ćuvres de Dieu se manifestent en lui! Tant quâil fait jour, il nous faut travailler aux Ćuvres de celui qui mâa envoyĂ©ââ Ăvangile selon Jean 9,1-4. Pour JĂ©sus, peu importe de savoir dâoĂč vient la maladie, mĂȘme si celle-ci Ă©tait la consĂ©quence du pĂ©chĂ©, cela ne changerait rien. Il est manifeste que pour JĂ©sus, Dieu veut la santĂ© de chaque personne, mĂȘme de la plus perdue des brebis perdues. Par consĂ©quent, si nous voyons suffisamment clair pour percevoir la souffrance dâune personne et connaĂźtre le bon projet de Dieu, nous travaillerons avec lui pour soigner cette personne, dâabord pour la santĂ© de son corps, puis en faveur de sa relation Ă Dieu, comme le raconte la suite de lâhistoire. Par MARC PERNOT, pasteur et fondateur de la paroisse en ligne
Maislui, voulant se justifier, dit Ă JĂ©sus: Et qui est mon prochain? Romains 10:3 ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant Ă Ă©tablir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis Ă la justice de Dieu; Jacques 1:13-15 Que personne, lorsqu'il est tentĂ©, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut ĂȘtre tentĂ© par le mal
Par JĂ©sus-Christ, lâamour de Dieu et lâamour du prochain sont rĂ©unis en un seul mouvement. En lui, la vertu de charitĂ© couronne le don de la foi et le don de lâ allĂ©gories catholiques de la CharitĂ© peuvent surprendre car elles reprĂ©sentent souvent un vieillard chenu tĂ©tant goulĂ»ment comme un nourrisson le sein dâune femme plantureuse. Il sâagit de la charitĂ© romaine qui nourrit ceux qui sont dĂ©crĂ©pis et affamĂ©s, ceci sans se lasser. En France, le XVIIe siĂšcle sâest plu Ă camper une mĂšre de famille prenant soin de ses enfants et les grenade, un sang qui vivifieLe tableau de Philippe de Champaigne, utilisĂ© comme illustration de ce propos, est particuliĂšrement profond. On y reconnaĂźt lâorigine flamande du peintre car la femme majestueuse et souriante qui occupe la place principale possĂšde des traits rubĂ©niens. Elle est harcelĂ©e par trois enfants dodus, lâun occupĂ© Ă sucer son lait, le second, un peu en arriĂšre, plongeant son regard dans celui de sa mĂšre, et le troisiĂšme, se haussant sur la pointe des pieds, essayant dâatteindre la grenade Ă©corcĂ©e que tient dĂ©licatement la CharitĂ© sur la tĂȘte de laquelle plane le feu du Saint-Esprit. La grenade est le symbole du Corps du Christ les grains serrĂ©s et rouges sont comme son sang qui vivifie ceux qui le boivent. Ces grains sont inĂ©puisables. La lĂ©gende rapporte quâils sont au nombre de 613, le nombre de lois du Pentateuque, donc la perfection de la Torah donnĂ©e Ă MoĂŻse. Le Christ Ă©tant la vĂ©ritable et unique Loi, il est cette grenade qui est partagĂ©e entre tous sans jamais ĂȘtre de lâamour de Dieu et du prochainQuâest-ce que la charitĂ© ? La rĂ©ponse est simple elle est lâamour de Dieu pour lui-mĂȘme et lâamour du prochain. Câest un double mouvement qui nâen fait quâun. Il est souvent soutenu que ce commandement dâamour prĂȘchĂ© par le Christ nâapporte rien de nouveau par rapport Ă lâAncien Testament. Ceci nâest pas vrai. Lâancienne Alliance parle en effet de lâamour de Dieu, et aussi de lâamour du prochain, mais Notre Seigneur est celui qui unit les deux en un seul, ce qui est bien normal puisquâil est lui-mĂȘme le couronnement et la perfection de la Loi. Ainsi, le DeutĂ©ronome 6, 5, oĂč MoĂŻse rapporte ce que Dieu veut Vous aimerez le Seigneur votre Dieu, de tout votre cĆur, de toute votre Ăąme, et de toutes vos forces », et le LĂ©vitique 19, 18, oĂč il rĂ©pĂšte aussi ce que Dieu attend de son peuple Vous aimerez votre ami comme vous-mĂȘme. »Lire aussi La vertu dâespĂ©rance, expĂ©rience de lâĂternitĂ©Les deux injonctions sont sĂ©parĂ©es lâun de lâautre, perdues dans la multitude des rĂšgles et des commandements. Le Christ va opĂ©rer une rĂ©volution en associant les deux lorsquâil rĂ©pond au piĂšge tendu par les pharisiens MaĂźtre, quel est le grand commandement de la loi ? » Mt 22, 36. JĂ©sus livre alors le cĆur de la Loi Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cĆur, de toute votre Ăąme et de tout votre esprit. Câest lĂ le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui est semblable Ă celui-lĂ vous aimerez votre prochain comme vous-mĂȘme. » Une hiĂ©rarchie subsiste cependant dans cette union puisque lâamour de Dieu doit prĂ©cĂ©der lâamour du prochain sinon ce dernier serait feu qui doit se rĂ©pandre partoutDe plus, le Christ va Ă©largir lâidĂ©e dâami, de prochain. Lorsquâun scribe, lui aussi tentant de prendre JĂ©sus en faute, lui demande Qui est mon prochain ? » Lc 10, 29, le MaĂźtre va raconter la parabole du bon samaritain, ne rĂ©duisant plus le prochain Ă la catĂ©gorie de ceux qui appartiennent au peuple Ă©lu tout homme est le prochain, y compris un hĂ©rĂ©tique et un schismatique. La charitĂ© ne connaĂźt plus de frontiĂšre. Elle nâest plus une rĂšgle Ă mettre en pratique au sein dâune communautĂ© limitĂ©e, elle est un feu qui doit se rĂ©pandre partout. Elle est une grenade Ă©clatĂ©e et ouverte et chacun doit pouvoir en grignoter un grain. Elle est donc la reine des vertus, celle qui ne passera jamais, comme le chante saint Paul dans son hymne de la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 8 La charitĂ© ne finira jamais. Les prophĂ©ties nâauront plus de lieu, les langues cesseront, et la science sera abolie. » Sâadressant aux Colossiens dans une autre Ă©pĂźtre, lâapĂŽtre des Gentils prĂ©cisera Mais surtout revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection ».Lire aussi La vertu de foi, porte de la vie Ă©ternelleLa plus grande des vertusVoilĂ pourquoi saint Thomas dâAquin consacrera un traitĂ© trĂšs long et riche Ă expliquer ce quâest la charitĂ©, vertu thĂ©ologale Somme thĂ©ologique II-IIae, Il commentera notamment les mots de saint Paul dans la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 13 De ces trois vertus foi, espĂ©rance et charitĂ©, la plus grande est la charitĂ©. » La charitĂ© atteint Dieu tel quâil subsiste en lui-mĂȘme, et non pas en tant que de lui quelque chose nous survient » Ă©crit le Docteur â si lâon peut employer ici cette expression, la charitĂ© est la troisiĂšme des vertus thĂ©ologales. Il faut dâabord que notre conscience sâĂ©veille Ă Dieu, parce quâelle est capable » de Dieu, ceci par la foi qui est notre assentiment aux vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es qui ne peuvent ĂȘtre saisies par lâexercice de notre simple raison. Ensuite, la foi a besoin dâĂȘtre tenue en haleine en quelque sorte car, sinon, notre volontĂ© flanche et nous retombons dans lâindiffĂ©rence ou lâincrĂ©dulitĂ©. DâoĂč lâespĂ©rance qui nous laisse entrevoir la bĂ©atitude qui nous comblera vraiment. La charitĂ© entre alors en jeu, comme un couronnement, une transfiguration de la conscience surnaturelle » pour reprendre lâexpression du pĂšre hiĂ©rarchie dans la charitĂ©Nous ne rĂ©alisons pas suffisamment que le pĂ©chĂ© mortel nous prive de la charitĂ© puisquâil nous fait perdre la grĂące sanctifiante, tandis que nous conservons cependant la foi et lâespĂ©rance, ce qui nous permet de nous ressaisir, de nous relever, de nous repentir. Notre expĂ©rience du pĂ©chĂ© nous fait bien toucher du doigt Ă quel point la charitĂ© est prĂ©cieuse, principe vital et mobile souverain. Le sujet de la charitĂ© est bien notre volontĂ©, et son objet est ceux que doit viser sa dilection, Ă savoir Dieu, nous-mĂȘmes et le prochain. Ainsi existe-t-il un ordre formel, une hiĂ©rarchie dans la aussi Comment la vertu tend vers le vrai juste milieuCependant cette logique nâest pas rigide car lâaspect subjectif de la charitĂ©, selon les circonstances, nuancera cet ordre prĂ©existant. Saint Thomas dâAquin dĂ©veloppe avec beaucoup de dĂ©tail et de finesse cet ordre de la charitĂ©. Il nâen reste pas moins que le premier qui doit ĂȘtre servi est bien entendu Dieu, origine de toute charitĂ© Câest [âŠ] Dieu qui par la charitĂ© doit ĂȘtre aimĂ© principalement et par-dessus tout il est aimĂ©, en effet, comme la cause de la bĂ©atitude, tandis que le prochain est aimĂ© comme participant en mĂȘme temps que nous Ă la bĂ©atitude » conclusion. La charitĂ© envers Dieu nâest pas dâune autre essence que celle envers le prochain. Il sâagit dâune diffĂ©rence de degrĂ© et de prioritĂ©, mais il nâexiste pas de charitĂ© premiĂšre qualitĂ© » et une autre de second choix, contrairement Ă la nourriture industrielle qui sâĂ©tale dans nos magasins. LâinĂ©galitĂ© ne rĂ©side que dans la premiĂšre place Ă donner. Ceci vaut aussi pour lâamour du prochain. Notre Docteur a raison de souligner le point suivant [âŠ] MĂȘme sous le rapport de lâaffection, il convient quâil y ait des inĂ©galitĂ©s dans notre amour du prochain. Et en voici la raison Dieu et celui qui aime Ă©tant les principes de lâamour, il est nĂ©cessaire quâil y ait un plus grand sentiment de dilection, selon que celui qui en est lâobjet est plus rapprochĂ© de lâun de ces deux principes » conclusion. Ce qui signifie que celui qui prĂ©tend aimer passionnĂ©ment ceux quâil ne voit que sur son Ă©cran de tĂ©lĂ©vision et qui dĂ©laisse sa vieille mĂšre dans un taudis, ne vit aucune charitĂ© qui, lĂ encore, doit ĂȘtre bien ordonnĂ©e. Commençons par aimer les membres de notre famille, les membres de notre communautĂ©, les membres de notre pays, avant de loucher ailleurs en Ă©talant de grands sentiments qui ne reposent pas sur la charitĂ© de aussi Comment les vertus nous perfectionnent-elles ? Son cĆur fondait »Pour refermer cette trop brĂšve rĂ©flexion, contemplons Celle qui a vĂ©cu de la charitĂ© parfaite puisquâelle lâa portĂ©e en son sein, la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Charles PĂ©guy, dans justement Le MystĂšre de la CharitĂ©, la campe alors quâelle suit son Fils vers le Calvaire Elle pleurait. Elle fondait. Son cĆur fondait. Son corps se fondait. Elle fondait de bontĂ©. De charitĂ©. »La charitĂ©, vraiment vĂ©cue comme vertu thĂ©ologale, fait fondre lâĂȘtre et le remodĂšle Ă son image. VoilĂ pourquoi les grands saints nous Ă©tonnent tellement et provoquent notre admiration. Ils ont fondu et une autre matiĂšre a pris la place de leur chair pĂ©rissable la charitĂ© qui ne meurt jamais et qui trĂŽnera dans lâ vertu et la grĂące de France en trois allĂ©gories
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la femme est la seconde faute de dieu