Duhaut de son expérience, le Français peut juger les différences avec autres courses. "La plus grosse différence, c’est la vitesse. Il y a une dent de plus", explique Rossetto dans le
Mia Europo est le seul magazine qui fait découvrir l’Europe aux enfants à partir de 8 ans. En proposant un contenu unique sur ce sujet, à la fois ludique et pédagogique, rédigé spécialement pour eux, Mia Europo aide ses lecteurs à “s’approprier” l’Europe. Retrouvez les chroniques de Mia Europo tous les mercredis sur les ondes d’euradio. Comme toutes les semaines, nous retrouvons la chronique Mia Europo et pour ce numéro de juin nous recevons Léo Frey, rédacteur pour Mia Europo. Non de Zeus, il y en a plein. Alors essayons d’examiner ça. Les Jeux Olympiques d’aujourd’hui sont appelés les Jeux Olympiques modernes. C’est un évènement international regroupant plusieurs épreuves sportives, 10 000 athlètes venant du monde entier y participent pendant 15 jours ! Il existe des Jeux d’été et des Jeux d’hiver. Les derniers Jeux Olympiques ont eu lieu à Pékin cette année et les prochains JO d’été auront lieu à Paris en 2024. Les premiers Jeux modernes ont eu lieu en 1896, à Athènes évidemment. C’est le français Pierre de Coubertin qui a décidé de relancer la tradition des Jeux. Les Jeux Olympiques antiques, créés en l’honneur du dieu Zeus il y a très longtemps, avaient lieu eux aussi tous les quatre ans. Il y avait beaucoup moins d’épreuves, et seuls les hommes grecs, citoyens et amateurs pouvaient concourir. Pas de professionnels donc et pas d’étrangers. Et surtout, ils ne duraient que cinq jours ! Voici le déroulé des Jeux Olympiques antiques le premier jour, les athlètes jurent de respecter les règles des Jeux en prêtant serment. Des sacrifices sont organisés en l’honneur de Zeus – souvent des sangliers – et la célèbre flamme olympique est allumée. Le second jour ont lieu les courses de chevaux et de chars sur l’hippodrome. Les courses à pied et le pentathlon se déroulent le troisième jour. L’épreuve du pentathlon, c’est comme son nom l’indique 5 épreuves le lancer de disques et de javelots, le saut en longueur, la course à pied et la lutte. Le quatrième jour, c’est la journée des sports de combat et de la course en armes. Enfin, le cinquième et dernier jour, c’est la proclamation des résultats et la remise des récompenses aux vainqueurs. Une fois les épreuves sportives terminées, les vainqueurs recevaient un rameau d’olivier sacré. Ensuite, un grand banquet leur était offert, une statue était érigée et des poèmes étaient écrits en leur honneur. Les gagnants repartaient avec de nombreux avantages ! Parfois, ils étaient nourris jusqu’à la fin de leurs jours ou ne payaient plus d’impôts ! Ce sont les seules différences ? Non, il y en a une autre, de taille !Les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes à cette époque. Et elles n’avaient pas le droit non plus d’assister ou de participer aux Jeux olympiques, sous peine d’être jetées du haut d’un rocher ! Une seule femme a été découverte, déguisée en homme. Elle s’appelait Kallipateira. Elle était allée soutenir son fils qui participait aux j-Jeux. Mais heureusement pour elle, il a été décidé de ne pas la tuer ! Pour les femmes, les jeux Héréens étaient organisés, en l’honneur de la déesse Héra. Ces Jeux avaient aussi lieu tous les quatre ans, après les Jeux Olympiques. Il n’y avait qu’une seule épreuve une course de 160 mètres. Heureusement, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui femmes et hommes, tous les grands sportifs peuvent participer aux Jeux Olympiques modernes ! Autre différence, les Jeux antiques avaient toujours lieu à Olympie, contrairement aux Jeux modernes, qui changent de ville à chaque fois. Et puis désormais, il y a les Jeux paralympiques pour les athlètes handicapés, tout de suite après les JO. Et enfin, une autre différence bien triste. Sous l’Antiquité existait la trêve olympique. Il était interdit de faire la guerre pendant les Jeux. Elle existe toujours, mais n’a pas été respectée par exemple la Russie a envahie l’Ukraine en pleins Jeux paralympiques.
- Атጫլут κኄлեч
- Фа снቴ оጂиկу
- Ըгоտጽ κу шոцωፄև хрисኺ
- Афιмочըк щокрጿձо еցак ፎчиηоσθհ
- Дαχէ клιդθхኇциቤ глሜ алለτո
Réponse: Les records olympiques se sont les records battu pendant les jeux olympiques et les records du monde, c est toute l' année. C est aussi simple que ça. Donc un athlète qui bat le record du monde pendant les jeux est détenteur des deux records
Distingués par leur exploit exceptionnel, ils ont marqué l’histoire du sport de haut niveau aux yeux au monde et ont fait de leur exploit une fierté pour leur pays d’origine et du continent. Découvrez notre sélection des athlètes africains hors du commun Hassiba BOULMERKA – ALGERIE Grande spécialiste des courses de demi-fond . Cette immense athlète fut la première sportive, hommes et femmes confondus à remporter la médaille d’or olympiques lors des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. La native de Constantine est indéniablement, la première médaillée d’or pour le sport algérien et africain. Hicham EL GUERROUY – MAROC Véritable star dans sa discipline et en dehors des pistes. Hicham EL GUERROUY a marqué ce sport de sa foulée légendaire, mais aussi de ses records 1500m et 2000m. Multiple champion du monde, il sera dans le panthéon de ce sport en 2004 aux Jeux Olympiques, deux médailles d’or sur 1500m et 5000m. Haile GEBRESELASSIE – ETHIOPIE Courir pour se rendre à l’école, puis courir pour atteindre les sommets. Monsieur GEBRESELASSIE a tout raflé sur son passage 8 fois champion du monde ; recordman du 2000 m; 2 fois médaillé d’or aux Jeux Olympiques. Son sourire et sa classe ont illuminé le monde du sport. Franckie FREDERICKS – NAMIBIE Franckie FREDERICKS, éternel second avec une foulée parfaite et une technique irréprochable. Il est le Poulidor Africain toujours bien présent dans les grands rendez-vous mais toujours second. Il reste le premier dans nos cœurs. CASTER SEMENYA – AFRIQUE DU SUD Courir pour être une femme. Décriée, discriminée, Caster SEMENYA n’en est pas moins une championne. Malgré les polémiques, elle sort chaque fois plus forte. Double championne olympique et triple championne du monde, elle est une référence dans ce sport. Mais surtout, une preuve de courage pour tous ceux qui se battent avec leur différence. Nourredine MORECELI – ALGERIE Spécialiste de demi-fond, il remporte tout sur son passage au championnat du monde et d’Afrique. Il reçoit le Graal en 1996 à Atlanta Etats-Unis, il devient le premier homme algérien, médaillé olympique. Il obtient en 1994, le titre d’athlète de l’année, lui permettant de donner un attrait de ce sport. Françoise MBANGO – CAMEROUN Oubliez Samuel ETO’O ET Roger MILLA , laissez place à la seule athlète homme et femme confondu à avoir remporté un titre olympique en 2004 à Athènes Grèce et en 2008 à Pékin Chine. Cette championne a fait retentir aux oreilles du monde entier, l’hymne du Cameroun dans sa discipline le triple saut. Murielle AHOURE – COTE D’IVOIRE Belle, féline pétillante non Murielle AHOURE n’est pas un top model maisbien une athlète de haut niveau qui a su au fil des années se hisser au rang des plus haut. Championne du Monde en salle sur 60m en 2018, ces prochains Jeux Olympiques seront l’occasion de prendre l’or. Taoufik MAKLOUFI – ALGERIE Il est en train d’écrire l’une des plus belles pages du sport algérien. Champion d’Afrique, vice champion du monde et le titre suprême la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Londres. Partout, où il est passé, il a marqué les esprits. Et vous, citez nous votre top 3 des vos athlètes africains préférés ? Commentez sous cet article et taguez-nous également sur instagram lemondeduwax
Entre2009 et 2021, il obtient le titre de champion du monde 9 fois et ravit la coupe du monde à 7 reprises. Nino Schurter a réussi le doublé championnat du monde - coupe du monde à 6 reprises (, 2015, 2017 et 2018, 2019 record) et le doublé jeux olympique - championnat du monde en 2016. Parallèlement aux compétitions de cross-country, Nino
L’étoile montante du sprint japonais, Kiryû Yoshihide, a brisé le mur des 10 secondes en parcourant les 100 mètres en 9 s 87, avec un vent de dos trop fort pour homologuer le temps, malheureusement. L’attente se fait fébrile de voir enfin le record du Japon s’établir officiellement sous les 10 secondes. Tamesue Dai, ancien médaillé de bronze sur 400 m haies aux Championnats du monde commente les capacités de Kiryû. Une puissance en accélération jamais vue chez les Japonais Kiryû Yoshihide a maintenant fait la preuve de son potentiel exceptionnel dans le sprint masculin. Lors du concours international d’athlétisme amateur Oda Mikio Memorial, dans l’épreuve du 100 m plat en 2013, il a conquis la victoire en 10 s 01, soit la seconde performance japonaise de tous les temps. Il avait alors seulement 17 ans. Depuis son entrée à l’Université Tôyô en mars 2015, il a gagné un tournoi au Texas devant l’Américain Ryan Bailey, 5e en finale des Jeux olympiques de Londres en parcourant la distance en 9 s 87, même si la performance ne fut pas homologuée, pour cause de vent arrière. Il suffit de visionner sa course pour s’apercevoir que l’accélération fournie à 30 mètres du départ n’a plus rien à voir avec les performances des sprinters japonais avant lui. Il a un niveau équivalent à celui des athlètes jamaïcains et états-uniens. Et il n’a que 19 ans ! En 2020 pour les Jeux olympiques de Tokyo, et au-delà, il est permis de croire qu’il fera jeu égal avec les meilleurs athlètes du monde. Kiryû Yoshihide ses performances sur 100 mètres Record personnel 10”01 2013 Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 17 ans 10”05 2014 Championnats universitaires du Kantô 10”22 2014 Championnat du Japon Record non homologué 9”87 2015 Victoire aux Texas Relays 19 ans Références Record du Japon 10”00 1998 Itô Kôji Record d’Asie 9”91 2015 Femi Seun Ogunode Qatar Record du monde 9”58 2009 Usain Bolt Jamaïque Une vitesse qui naît dans son thorax À la différence des athlètes d’origine africaine, le type de course en vigueur chez les sprinters japonais est une course qui ne leur fait pas lever les pieds très haut. Cette typologie est justifiée par la spécificité de l’angle pelvien et la répartition des masses musculaires, mais elle entraîne pour conséquence un balancement du haut du corps. Kiryû, pour sa part, est très efficace dans le balancement des bras, utilisant le haut de son corps de façon très habile pour augmenter sa vitesse. Son thorax est très massif, avec une musculature du tronc impressionnante. En outre, il a un muscle ilio-psoas, qui a pour fonction de tenir et projeter les jambes en avant, très développé. C’est là que réside le secret de la vitesse de Kiryû en sprint. D’un point de vue technique, sa course n’est pas encore parfaitement épanouie. Des points sont encore à améliorer les mains balottent sur le côté, le balancement du corps sur la fin. On ne peut pas dire que son potentiel physique soit exploité à 100%. En principe, il lui faudrait encore préciser son entraînement avant de pouvoir prétendre à descendre en dessous du 10 s 10, or, Kiryû, lui, est déjà tout près des 10 s 00 avec une technique de 10 s 20 ! Il court sur ses capacités naturelles, presque pas dégrossi, ce qui est une garantie qu’il peut encore s’améliorer. Franchir le mur des 10 secondes n’est qu’une question de temps De nombreux athlètes voient baisser leurs performances à leur entrée à l’université, du fait du changement d’environnement sportif. Kiryû, lui, n’a pas ce genre de problème. Ses capacités ont manifestement augmenté depuis qu’il était au lycée, où il a déjà établi son record personnel à 10 s 01. Quand il a couru en dessous des 10 secondes au Texas, la performance n’a pas été homologuée à cause d’un vent positif trop fort, mais en réalité, il est encore plus difficile de courir avec vent arrière, car un vent trop fort empêche d’envelopper correctement sa jambe en avant. Et il a tout de même réalisé 9 s 87 ! Ce chiffre est d’une signification très importante. Il nous dit tout simplement qu’avec encore un peu de travail technique, un record du Japon sous les 10 secondes n’est plus qu’une question de temps. Une inscription aux Championnats du monde à Pékin compromise Kiryû visait cette année une participation aux Championnats du Monde d’Athlétisme, qui auront lieu à Pékin du 22 au 30 août. Or, une blessure à la cuisse droite contractée lors d’un entraînement compromet grandement cette participation. Il lui faudra environ six semaines avant de reprendre l’entraînement et il a déjà manqué les Championnats du Japon qui commençaient le 26 juin. L’année dernière déjà, Kiryû avait dû décliner une rencontre asiatique à cause d’une douleur à la hanche et une déchirure musculaire à la cuisse gauche. Une tension à la cuisse gauche a de même été cause de son forfait à la finale des championnats universitaires du Kantô cette année. Kiryû semble donc assez sensible aux blessures. Deux causes sont envisageables de ce point de vue. Premièrement, s’il a un mental prêt à courir encore plus vite, sa musculature ne suit peut-être pas encore. Ou alors c’est au niveau technique, que de menus déséquilibres fassent porter un effort supplémentaire sur un seul côté, conduisant à la rupture. Dans le premier cas, l’entraînement peut régler le problème, mais dans l’autre cas, cela demandera une analyse très détaillée des déséquilibres dans l’effort pour rectifier la posture. Par exemple si c’est une habitude en course qui le mène à la blessure, il faudra l’identifier pour la corriger. Surtout qu’à ce niveau de performance, le moindre petit mouvement du corps peut déséquilibrer la charge musculaire sur une autre partie du corps et provoquer une douleur. Le travail de modification des pratiques de course est extrêmement difficile, seul un travail poussé avec son entraîneur peut porter des fruits. Gérer le moment de sa condition optimale Au troisième tour du tournoi de la Diamond League qui a eu lieu dans l’État de l’Oregon aux États-Unis le 30 mai dernier, le Chinois Su Bingtian a couru la disance en 9 s 99, devenant ainsi le premier athlète asiatique à passer la barre symbolique des 10 secondes. Kiryû ne sera donc pas le premier, mais de ce point de vue, le classement n’a pas grande importance. Bien plus importants pour un athlète sont les résultats aux Jeux olympiques une fois tous les quatre ans, et aux Championnats du Monde, tous les deux ans. C’est sur cet objectif que Kiryû doit fixer son objectif. Nul besoin de le lui rappeler, en fait, il doit bien en avoir conscience. Passer dans la catégorie des sprinters à courir sous les 10 secondes n’est qu’une étape, le véritable objectif est d’être présent à la finale du 100 m lors des JO de Tokyo. Quand on revoit ses performances jusqu’à ce jour, on s’aperçoit que tous ses records ont été établis en avril et mai. Dans l’avenir, pour ajuster sa préparation aux compétitions les plus importantes, il devra apprendre à gérer le point culminant de sa condition physique. À 17 ans, Kiryû Yoshihide égalise le record du monde junior, aux éliminatoires du Concours international d’Athlétisme amateur Mikio Oda Memorial 2013. Autre point capital, dans un événement sportif majeur, pour passer les éliminatoires, la demi-finale et la finale, il faut un réglage ultrafin de ses capacités sur 48 heures. Pour accéder à la finale, il faut courir deux fois sans se faire éliminer ». Et garder sa meilleure performance pour la troisième course. C’est du management de course se garder chaud en passant les éliminatoires. En plus de cela, il y a un mental à acquérir pour gagner une course décisive. Comment sortir le maximum de ses capacités quand la pression du public est énorme. Acquérir des méthodes de mental training est une condition sine qua non, et il faut être passé par toutes les expériences de l’entraînement et de la victoire. En ce qui concerne son potentiel physique, Kiryû l’a déjà prouvé. Mais les autres réquisitions pour faire tête haute sur la scène mondiale sont encore inconnues. Voilà le défi qu’il doit aborder à l’avenir. 24 ans lors des JO de Tokyo. Kiryû n’a pas encore 20 ans. Entre les Jeux olympiques et les Championnats du monde, une dizaine de grands rendez-vous l’attendent. Mais on peut regarder les choses à l’envers et se dire qu’il n’aura pas énormément d’occasions d’acquérir de l’expérience. Pour le moment, son objectif principal est les Jeux olympiques de 2020. Il aura 24 ans, le timing idéal. Avant ça, pousser le record du Japon dans les 9 secondes lui apporterait sans aucun doute une indéniable confiance en soi. Bien entendu, les Jeux olympiques ne sont pas la fin de tout et on peut encore marquer un record après les JO Asahara Nobuharu, médaille de bronze en relais 4 x 100 m aux JO de Pékin en 2008 a établi son record personnel à 10 s 02 troisième meilleure performance japonaise de tous les temps sur 100 m. à 29 ans ! Si Kiryû faisait passer le record du Japon sous la barre des 10 secondes, cela provoquerait sans nul doute un changement de conscience chez les autres athlètes. Je dois dire que j’adorerais voir deux ou trois Japonais sous les 10 secondes d’ici 2020, et les voir se mesurer sur la même ligne que les autres concurrents du monde entier à Tokyo ! D’après un original en japonais du 26 juin 2015. Photo de titre Jiji Press, Tokyo, 11 mai 2014.
Léquipe de France n'a plus dominé le bilan des Championnats du monde depuis quinze ans et ceux de Saint-Pétersbourg en 2007. Aux Jeux olympiques suivants, à Pékin en 2008, les Bleus avaient
Publié le 08 juillet 2022 à 12h00 Le karatéka Jessie Da Costa, frère du champion olympique Steven Da Costa, vise une médaille aux Jeux mondiaux. Photo Denis Boulanger/FFK Souvent présentés comme l’antichambre des Jeux Olympiques, les Jeux mondiaux ont débuté ce jeudi 7 juillet, à Birmingham États-Unis. Voilà ce qu’il faut savoir sur cette compétition méconnue du grand public. 1. Du karaté à la course de drones en passant par le tir à la cordeLe parallèle avec les Jeux Olympiques est tentant. Les Jeux mondiaux, compétition organisée tous les quatre ans, voient des pays du monde entier s’affronter dans de nombreuses disciplines 37 pour ceux de 2022. Ils concernent, majoritairement, des disciplines non-olympiques seule l’escalade fait exception. Ainsi le karaté, non conservé pour Paris 2024 après avoir été au programme des JO de Tokyo, en fait partie. Tir à la corde, danse sportive, sumo, bowling et même course de drones… des sports anonymes en France côtoient d’autres disciplines plus connues. C’est la raison d’être des Jeux mondiaux, s’exclame Guillaume Pasquier, de la Fédération nationale des sports en milieu rural, organisme en charge du tir à la corde en France. Cela permet à plein de disciplines qui ne participent pas aux JO d’avoir leurs Jeux et de s’affronter de manière très compétitive. C’est une occasion d’avoir de la visibilité pour ces sports et d’opposer les meilleurs mondiaux ». Car, qu’on ne s’y trompe pas Ce n’est pas du tir à la corde de kermesse, mais de compétition ! »Cent dix délégations prennent part à ces Jeux mondiaux 2022 à Birmingham États-Unis, reporté d’un an à cause de la covid. Le record détenu par Wroclaw Pologne, lors de la dernière édition en 2017, est donc battu. La confédération iroquoise, engagée dans le tournoi de lacrosse, y participe pour la première fois. Créateurs de ce sport qui vient juste d’être introduit aux Jeux mondiaux, leur participation, logique, possède une forte valeur symbolique. La course de drones, le breakdance, le kickboxing, le parkour ou encore le marathon en canoë font également leur L’esprit olympique On retrouve l’essence sportive de l’olympisme », confie Gilles Cherdieu, DTN de la Fédération française de karaté. Reconnu par le Comité international olympique CIO, cet événement conserve tous les codes de l’olympisme village, cérémonies d’ouverture et de fermeture, organisé tous les quatre ans, multisports et opposition entre des pays du monde entier. L’amateurisme, si cher à Pierre de Coubertin, est également conservé. Tous les athlètes de notre sport s’accordent à dire que les Jeux mondiaux sont la compétition la plus importante, confie Antoine Ducouret, manager des équipes de France de kayak-polo. C’est le même format que les JO, la même ambiance. »Ils apportent également une visibilité pour des sports en recherche de lumière. Il y a une belle couverture des médias, plus que pour les compétitions internationales d’escalade, explique Alain Carrière, président de la Fédération française de montagne et d’escalade. C’est bien pour l’exposition de notre sport même si c’est incomparable avec les JO, la compétition reine. »Seule discipline olympique au programme avec le breakdance, qui participera aux JO pour la première fois à l’occasion de Paris 2024, la FFME en profite pour aguerrir ses espoirs. Nos jeunes, qui sont déjà parmi les meilleurs mondiaux, participent aux Jeux mondiaux, ajoute Alain Carrière. C’est une très belle expérience pour eux dans un contexte où la pression sera moindre qu’aux Jeux Olympiques. Car ce seront nos potentiels représentants pour Paris 2024. » 3. Un tremplin vers les Jeux Olympiques ?Alors, participer aux Jeux mondiaux peut-il servir de tremplin pour devenir discipline olympique ? Gilles Cherdieu, DTN de la Fédération française de karaté, n’est pas convaincu. C’est un atout mais pas un élément essentiel. Quand on rentre dans le processus, c’est une autre bataille. C’est politique, le relationnel fait la différence car il faut convaincre. » Denis BoulangerLe président de la Fédération française de montagne et d’escalade Alain Carrière est également de cet avis. Le CIO nous a vus aux Jeux mondiaux, compétition à laquelle on participe depuis très longtemps. Mais ce qui l’a décidé de nous offrir le statut de discipline olympique a été le championnat du monde d’escalade organisé à Bercy en 2016. Nous avons ensuite participé aux Jeux Olympiques de la jeunesse à Buenos Aires en 2018 avant les Jeux de Tokyo ».Le golf, le skateboard, le basket-ball 3x3 et le breakdance ont été ajoutés au programme olympique dernièrement sans être passé par la case Jeux l’actualité sportive Lilian Gaubert
Dansun entretien ce samedi au Parisien, la Française Pauline Déroulède, joueuse de tennis fauteuil, regrette l'inégalité de traitement entre les cérémonies d'ouverture prévues pour les
La compétition aura lieu ce week-end à Fukuoka Dans le calendrier du judo japonais, le All Japan Championships » a toujours fait figure de juge de paix pour les sélections internationales de l’été championnats du monde ou Jeux olympiques. Le principe est simple et inébranlable qui gagne est sélectionné, abstraction faite de cas très exceptionnels en 2008, Tomoko Fukumi bat Ryoko Tamura-Tani mais c’est la septuple championne du monde des -48kg qui ira à Londres décrocher sa quatrième médaille olympique. Cet axiome est-il pour autant toujours valable ? Poser la question c’est un peu y répondre. En effet, deux facteurs ont remis en cause, sans totalement l’invalider, l’évidence que ces championnats devaient servir de test ultime pour sélectionner les différents combattants nippons. D’une part, une hiérarchie nationale souvent plus claire grâce à une participation internationale accrue et à sa traduction mathématique, la ranking list. D’autre part, les critiques nées du fiasco londonien. Mais quelques rappels au préalable les championnats du Japon voient s’affronter les huit meilleurs judokas de l’Archipel, en élimination directe, au début du mois d’avril, à Fukuoka. Un événement auquel participeront tous les meilleur judokas japonais, y compris ceux absents du circuit international depuis la fin 2015 Takenori Nagase, Mashu Baker, Ryonosuke Haga, Misato Nakamura, etc. Quels sont les enjeux explicites de cet événement ? Outre une victoire de prestige, remporter cette compétition ne décidera sans doute d’une place de titulaire sur les tatamis cariocas que pour une poignée de catégories. Mettons déjà de côté les catégories lourdes +78kg et +100kg où tout se jouera lors de la Coupe de l’Impératrice pour les féminines et pour le Zen Nihon pour les garçons. Actuellement, Megumi Tachimoto et Hisayoshi Harasawa sont en position favorable pour embarquer dans l’avion qui les emmènera vers le Brésil, mais rien n’est définitivement acquis. D’autres catégories semblent déjà réglées » du fait des performances mondiales de leurs titulaires lors des championnats du monde d’Astana ou sur le circuit international. Une donnée que les deux entraîneurs généraux Kantoku, Kosei Inoue pour les hommes et Mitsutoshi Nanjo pour les femmes prennent en compte bien plus conséquemment que leurs prédécesseurs, suite à la Berezina londonienne. Flashback en 2012, la sélection nipponne s’organise encore sur le vieux » modèle de la toute-puissance de ce All Japan Championships. Et cela donne, pour ne prendre qu’un exemple, la sélection de Tomoko Fukumi en -48kg, vainqueur, au détriment d’une Asami, éliminée à son 1er combat mais qui revenait de blessure, double championne du monde 2010 et 2011, ultra-dominatrice sur le plan international, et qui retiendra comme elle le pourra ses larmes lors de la présentation officielle de l’équipe japonaise pour Londres devant des caméras qui ne la lâcheront pas. Une fidélité aveugle à un système de sélection qui, après les JO de 2012, fut contestée. Des critiques qu’Inoue et Nanjo ont tout l’air d’avoir parfaitement intégrée depuis leur entrée en fonction. Chez les garçons, Takenori Nagase -81kg, Mashu Baker -90kg, Ryonosuke Haga -100kg, qui sera absent ce week-end, remplacé par Ryutaro Goto, champion du monde juniors 2014 pourront aborder cette compétition l’esprit tranquille. Leur titularisation est acquise. Pour les -66kg et les -73kg, un léger doute pouvait encore subsister, mais Paris et Düsseldorf les ont très probablement levés. Masahi Ebinuma -66kg, battu à Astana par Rishod Sobirov a fait un pas plus que décisif vers sa titularisation en remportant le Grand Chelem parisien. Alors certes, Tomofumi Takajo a gagné Tokyo en 2015 mais le palmarès et la régularité sans faille hormis son accident kazakh du bonze de Meiji pèsent d’un poids presque trop évident pour ne pas le voir participer à ses seconds JO. Shohei Ono fait lui face à une problématique différente malgré sa victoire époustouflante au Kazakhstan, le joyau de Tenri ne devait montrer aucun signe de méforme face à la concurrence non pas d’un mais de deux prétendants Riki Nakaya, vice-champion du monde et vice-champion olympique et Hiroyuki Akimoto, revenu dans la course avec ses victoires en Grand Chelem Paris et Tokyo 2015, 3ème à Paris en 2016. Sa démonstration allemande a définitivement enterré, est-on pensé de croire, toute contestation possible quant au fait que l’un des plus beaux judokas actuels soit du voyage à Rio. Reste donc une seule catégorie où l’enjeu sera réel. Les -60kg. Alors Naohisa Takato ou Toru Shishime ? Les deux ont remporté le Grand Chelem de Paris 2015 pour Takato, 2016 pour Shishime. Mais Takato s’est imposé aussi à Tokyo. Ses problèmes de discipline ont l’air d’avoir été réglés et la machine Takato » semble repartir de plus belle. Un judoka atypique, sur le tatami comme en dehors. Mais diablement efficace, avec toujours une botte secrète que ses adversaires découvrent une fois le tapis collé dans le dos. Shishime, lui, a fini en bronze à Astana. Même médaille à Tokyo. Un judoka à l’allure nonchalante, au visage statufié, extrêmement avare de ses émotions. Un judo plus classique que Takato uchi-mata, o-soto-gari, ippon-seoi et un kumi-kata classique décrit comme l’un des plus puissants de la catégorie. Un beau duel en perspective. Chez les filles, la donne est plus floue avec au moins trois catégories les -48kg, -70kg et -78kg. Misato Nakamura -52kg, Kaori Matsumoto -57kg, Miku Tashiro -63kg peuvent déjà mettre leurs judogi dans la valise. La 1ère est championne du monde en titre et vainqueur à Tokyo, la seconde est championne du monde et championne olympique en titre et a époustouflé avec un travail au sol d’une facture exceptionnelle à Düsseldorf. La troisième, a défaut de victoire est d’une régularité métronomique pour accrocher le podium deux fois 3ème aux championnats du monde, 3ème à Tokyo en 2015, 2ème à Paris il y a un mois. Trois duels seront donc à observer ce premier week-end d’avril en -48kg, qui entre Haruna Asami et Ami Kondo ? En -70kg, Chizuru Arai ou Haruka Tachimoto ? En -78kg, le jeu pourrait même être encore plus ouvert entre Mami Umeki, jeune championne du monde en titre mais dans le dur depuis Astana 5ème à Tokyo, non classé à Paris, Ruika Sato 5ème à Paris et Shori Hamada 1ère en Chine mais 7ème à Tokyo, les trois nipponnes actuellement dans les points pour les JO. Navigation de l’article
Sesobjectifs sont clairs : réussir les championnats du monde 2003, organisés à Paris, et les JO d'Athènes, en 2004. Pour cela, entraîneurs et athlètes seront liés à la FFA par
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différence entre jeux olympiques et championnat du monde